Les Français moins vite qu'à Londres

Crédit photo FFC/Patrick Pichon

Crédit photo FFC/Patrick Pichon

Alors que la Grande-Bretagne et la Nouvelle-Zélande ont battu chacun leur tour le record olympique de la vitesse par équipes (42"440 au final pour les Britanniques Champions olympiques), le trio français est resté en deça des performances de Londres en 2012. Au contraire, les autres pays ont amélioré ou égalé leurs temps de 2012 en qualification, même l'Allemagne pourtant handicapée et le Vénézuela.

Il y a quatre ans, l'équipe de France avait réalisé des temps compris entre 43"097 en qualification et 42"991, au premier tour. A Rio, Grégory Baugé, François Pervis, Michael D'Almeida n'ont jamais pu faire mieux que ces temps avec 43"143 comme meilleure marque.

Grégory Baugé a amélioré ses dernières performances sur le tour arrêté avec 17"230 en qualification. Un bien meilleur temps que ses 17"526 au Championnat du Monde 2016  ou les 17"588 de Saint-Quentin en 2015. Mais ses performances restent inférieures aux meilleurs lanceurs du tournoi. Philip Hindes, "le plongeur", a réalisé 17"030 comme en mars au Championnat du Monde. Mais il a été devancé par la fusée néo-Zélandaise Ethan Mitchell en 16"995.

Au poste de relayeur, François Pervis s'est constamment placé à la 4e place à ce poste dans le tournoi, avec des temps entre 12"658 et 12"714.

Michael D'Almeida a tenu la baraque comme à son habitude pour arracher la médaille de bronze face aux Australiens. Il signe son meilleur temps du tournoi en petite finale avec 13"118, pour sa troisième course de la journée. C'est mieux qu'à Londres au Championnat du Monde mais moins bien qu'à Saint-Quentin en 2015.

LE PREMIER RECORD DU MONDE

Les poursuiteuses anglaises Katie Archibald, Laura Trott, Elinor Barker et Joanna Rowsell-Shand ont battu le record du monde en 4'13"26. Les Australiennes détenaient le record avec 4'13"68 depuis les Championnats du Monde à Saint-Quentin. C'est dans le dernier kilomètre que les Britanniques ont fait basculer le chrono en leur faveur avec un temps de 1'02"256 pour les 1000 derniers mètres contre 1'02"978 pour les Australiennes. Celles-ci étaient même parties plus vite en 1'07"518 contre 1'07"955 pour les nouvelles détentrices du record.

Les poursuiteurs anglais, eux, n'ont pas, encore, battu le record qui leur appartient depuis 2012. La peinture des vélos ne devaient pas être encore sèche.

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