Harm Vanhoucke se révèle dans les Alpes
Etape-reine du Tour de l'Avenir jeudi. On attendait Adrien Costa voire Tao Geoghegan Hart : la montée finale vers Tignes a été enflammée par Harm Vanhoucke. Le grimpeur belge a même servi de détonateur à Daud Gaudu, puisque ses deux accélérations ont aidé le Breton à remonter de groupe en groupe et à s'imposer au sommet. Vanhoucke, lui, prend la 3e place, ce qui l'installe 4e au classement général à 29'' du Colombien John Rodriguez (lire ici).
"Je suis un peu surpris par ce que j'ai fait, même si je savais que je pouvais le faire", explique le coureur de 19 ans, donc première participation au Tour de l'Avenir.
Le matin de l'étape, le sélectionneur national lui a gonflé le moral à un quart d'heure du départ, dans le parc thermal de Saint-Gervais. "Tu peux faire un top 10, c'est le moment d'y aller", dit Jean-Pierre Dubois.
-Ca va être compliqué, répond le coureur.
-Essaie de suivre les Italiens et les Français, tu seras proche de la tête de course".
Après ce petit dialogue, Vanhoucke affirme qu'il n'avait "pas de pression". Même s'il s'est de fait retrouvé leader de rechange de la Belgique, après le retrait de Steff Cras mercredi pour cause de blessure (lire ici).
Comme prévu, il a suivi les coureurs français et italiens sur les trois premiers cols du jour (Saisies, Prés, Cormet de Roselend). Mais il a perdu contact au pied de Tignes. "Ça roulait vraiment trop fort, Costa et Geoghegan Hart embrayaient vraiment trop fort", relève Vanhoucke. Une accalmie et il revient dans le groupe des favoris, réduit à une dizaine d'éléments.
L'ascension finale s'étire sur 17,8 km. "Je savais qu'il fallait bien la gérer. Elle est longue, roulante, comme je les aime", ajoute-t-il. Une preuve de maturité pour un Espoir dans sa première année (par ailleurs lauréat d'étape au Tour de Savoie-Mont Blanc, 4e du Tour Alsace, 12e de la Ronde de l'Isard). Il souligne : "A 19 ans, on peut faire des choses. Regardez Adrien Costa...".
Pour les deux dernières étapes du Tour de l'Avenir, Vanhoucke se dit toujours "sans pression". "L'Equipe de Belgique est très forte. Les gars feront de leur mieux, et je ferai de mon mieux aussi."
"Je suis un peu surpris par ce que j'ai fait, même si je savais que je pouvais le faire", explique le coureur de 19 ans, donc première participation au Tour de l'Avenir.
Le matin de l'étape, le sélectionneur national lui a gonflé le moral à un quart d'heure du départ, dans le parc thermal de Saint-Gervais. "Tu peux faire un top 10, c'est le moment d'y aller", dit Jean-Pierre Dubois.
-Ca va être compliqué, répond le coureur.
-Essaie de suivre les Italiens et les Français, tu seras proche de la tête de course".
Après ce petit dialogue, Vanhoucke affirme qu'il n'avait "pas de pression". Même s'il s'est de fait retrouvé leader de rechange de la Belgique, après le retrait de Steff Cras mercredi pour cause de blessure (lire ici).
Comme prévu, il a suivi les coureurs français et italiens sur les trois premiers cols du jour (Saisies, Prés, Cormet de Roselend). Mais il a perdu contact au pied de Tignes. "Ça roulait vraiment trop fort, Costa et Geoghegan Hart embrayaient vraiment trop fort", relève Vanhoucke. Une accalmie et il revient dans le groupe des favoris, réduit à une dizaine d'éléments.
L'ascension finale s'étire sur 17,8 km. "Je savais qu'il fallait bien la gérer. Elle est longue, roulante, comme je les aime", ajoute-t-il. Une preuve de maturité pour un Espoir dans sa première année (par ailleurs lauréat d'étape au Tour de Savoie-Mont Blanc, 4e du Tour Alsace, 12e de la Ronde de l'Isard). Il souligne : "A 19 ans, on peut faire des choses. Regardez Adrien Costa...".
Pour les deux dernières étapes du Tour de l'Avenir, Vanhoucke se dit toujours "sans pression". "L'Equipe de Belgique est très forte. Les gars feront de leur mieux, et je ferai de mon mieux aussi."