Pour sa deuxième Espoirs, Sandy Dujardin espérait entrer dans le Top 10 national du cyclo-cross. Les deux premières manches de la Coupe de France l’ont conforté dans sa quête : 9^e à Gervans et 7^e à Bagnoles-de-l’Orne (le classement). "Je pense que je peux encore mieux faire. Physiquement, je ne suis pas au top de ma forme. Je me sens capable d’entrer dans les 5 à Nommay", déclare-t-il à DirectVelo.

« J’AI DU M’ACCROCHER POUR FINIR A BAGNOLES »

A Gervans, quasiment sur ses terres, il était pourtant un peu déçu par son classement. "J’ai déjanté. Le temps de changer de vélo je suis reparti dans le deuxième groupe. C’est peut-être ce qui me coûte une place pour les Championnats d’Europe, regrette-t-il. L’Equipe de France on y pense forcément mais les places sont chères (voir la sélection pour la Coupe du Monde de Coxyde ici). Le mois de décembre sera décisif".

Pas d’ennui mécanique dimanche dernier en Normandie pour Sandy Dujardin mais de l'acide lactique dans les jambes. "Je me suis mis dans le rouge à trois tours de l’arrivée car je voyais que je revenais sur Thomas Bonnet. La course a été très longue (56’55" pour Clément Russo) et j’ai dû m’accrocher pour finir".

« JE VAIS POUVOIR FAIRE DE BELLES COURSES EN ESPOIRS »

59 minutes d’effort pour Sandy Dujardin. Quasiment dix de plus que ce à quoi il est habitué lors des cross régionaux. Il en a déjà gagné huit cette saison. "Je ne peux pas courir trop loin de chez moi car je travaille le lundi matin. J’évite les longs déplacements. Sur une course aussi longue, il m’en manque donc encore un peu", note-t-il.

Après une première saison sur route au cours de laquelle il est resté fidèle à son club de l’UC Tain-Tournon (lire ici), il a rejoint le Team Probikeshop Saint-Etienne Loire. Pour une première année en DN1 à 19 ans. "J’ai vu que le vélo était conciliable avec le travail. Je vais pouvoir faire de belles courses en Espoirs. Je pense que ça va me permettre de progresser", conclut-il.