Louis Pijourlet : « Une marque de reconnaissance »
L'après-midi du vendredi 31 mars a changé les plans de Louis Pijourlet. Ce jour-là, Steven Henry, l'entraîneur national de l'endurance, lui propose de remplacer Sylvain Chavanel forfait. "La veille, j'avais lu dans la presse que Sylvain renonçait au Mondial. Dans ma tête, je n'allais pas au Championnat du Monde. Être remplaçant, c'était déjà une marque de reconnaissance de la part de Steven. Nous avons réfléchi tous les deux et il m'a proposé de m'engager dans la poursuite individuelle et d'être remplaçant pour les autres épreuves", détaille-t-il à DirectVelo.
Le coureur du CR4C Roanne n'est pas un invité de dernière minute. "J'ai suivi la même préparation que les autres. J'étais aux mêmes stages, à la Coupe du Monde de Cali et au Tour de Normandie. La seule différence par rapport à mes coéquipiers est que je n'ai pas fait de séances de spécifique sur route", décrit le 3e du dernier Chrono des Nations Espoirs.
En revanche, le coureur de 21 ans sait bien qu'il ne fera pas "aussi bien que Sylvain. Mais c'est une bonne expérience pour la suite. Du coup, je me dis pourquoi ne pas travailler la poursuite individuelle pour les Championnats d'Europe Espoirs (18-23 juillet à Anadia NDLR)."
Le tournoi de poursuite aura lieu le vendredi mais le tournoi arc-en-ciel ne s'arrête pas à une journée de compétition pour Louis Pijourlet. "C'est un tout. Il y a le voyage, l'ambiance, la vie du groupe. Ce sont des aspects importants. On commence à vivre pas mal de choses ensemble."