Benoît Cosnefroy (Chambéry CF) s'est imposé ce jeudi lors de la deuxième étape du Rhône-Alpes Isère Tour (2.2), courue sur 165,6 kilomètres autour de Saint-Laurent-de-Mure (Rhône). Jasper Philipsen (BMC Development Team) remporte le sprint du peloton et prend la 2e place. Michael Van Staeyen (Cofidis) complète le podium. Jérémy Cornu (Direct Energie) conserve la tête du classement général. Voici les réactions recueillies par DirectVelo.

Jérémy Cornu (Direct Energie) -notre photo-
4e de l'étape et leader du Rhône-Alpes Isère Tour
« J’ai réussi à être assez calme toute la journée avec ce maillot jaune sur les épaules. Je n’ai pas été particulièrement inquiet. L’échappée qui est sortie était une très bonne chose pour nous. Thomas (Voeckler) s’est occupé de gérer les écarts. On n’a jamais paniqué. Je me suis laissé guider en fait. Ce vendredi, il s’agit théoriquement de l’étape la plus difficile. Je suis davantage un puncheur mais vue la forme du moment, je suis assez confiant pour passer ces cols. Et puis quand on voit un champion comme Thomas se mettre au boulot pour vous, on ne veut surtout pas le décevoir… »

Julien Loubet (Armée de Terre)
Echappé
« Je n’étais pas dans une grande journée. J’ai tout donné… Le froid et la pluie ont fait que j’ai eu les jambes dures dans le final. J’aime plutôt la chaleur… J’ai compris à 30 kilomètres qu’on avait une chance d’aller au bout. Nous avons bien joué le coup. Mais dans le dernier tour, j’ai compris que ça allait être difficile pour moi de gagner. Benoît Cosnefroy mérite sa victoire. Je suis content qu’il s’impose. Ça aurait été jouable de récupérer du temps au général mais il n’aurait pas fallu avoir la pluie… Nous avons Jérôme Mainard placé au général. C’est bien de laisser des copains qui bossent toute l’année pour les autres jouer leur carte personnelle. »

Geoffrey Bouchard (CR4C Roanne)
Echappé - Leader du classement de la montagne
« Nous avons une équipe homogène. Hier, nous avons tous bien marché. Nous avons hélas loupé le coche. Aujourd’hui, on voulait aller dans les coups pour se montrer. Ils sont partis à deux (Loubet et Cosnefroy). J’ai profité d’une ouverture pour y aller. Je me suis dit que c’était du suicide. On a essayé de jouer avec le peloton… Ça a réussi pour Benoît. Il était très fort, tout comme Julien (Loubet). Nous trois (Pfrimmer, De Rossi et lui), nous avons essayé de “passer” notre vélo mais c’était compliqué. Dans le dernier GPM, Benoît est parti au train. Je me doutais que ça allait être compliqué pour moi… J’ai fait les grimpeurs pour rentabiliser la journée. Je ne me fais pas d'illusions même si je tenterai ma chance pour conserver le maillot… Les jambes parleront mais on sait qu’on ne dirige rien sur une Classe 2. »