Au départ de la 3e manche de Coupe de France DN1 qui se dispute ce samedi à Thorigny (Vendée), la formation du Vendée U s'annonce comme l'un des principaux prétendants à la victoire dans le contre-la-montre par équipes de 50 kilomètres. À la veille de l'épreuve, le directeur sportif de l'équipe vendéenne, Damien Pommereau, évoque la préparation de la course et les chances de victoire de son équipe au micro de DirectVelo.

DirectVelo : Comment as-tu choisi tes coureurs pour ce contre-la-montre ?
Damien Pommereau : La sélection finale s'est faite au dernier moment, c'est-à-dire hier (jeudi). Le choix a été compliqué, dans le sens où on avait beaucoup de coureurs capables de faire une belle performance, et que l'on ne veut pas se tromper dans notre choix de coureurs. On pouvait faire quasiment deux équipes, avec une telle densité, mais cela nous force à faire une sélection en fonction de la forme de chacun à ce moment précis, d'où la sélection tardive.

Comment l'équipe a-t-elle reconnu le circuit ?
On a commencé les reconnaissances du parcours dès que l'on a eu le tracé. Nous venons rouler sur ces routes depuis cet hiver en vue de cet objectif. Il n'était pas question que l'on soit à 20 kilomètres de chez nous et que l'on ne connaisse pas chaque centimètre carré du parcours.

« ÊTRE FAVORIS NE SIGNIFIE PAS QUE NOUS ALLONS GAGNER »

Les coureurs ressentent-ils plus de pression à domicile ?
Les coureurs sont un petit peu plus tendus que si c'était à l'autre bout de la France. Tout le monde sait que nous sommes attendus parce que c'est en Vendée, parce que c'est un contre-la-montre par équipes... Il y a forcément de la pression sur les coureurs. J'espère que les gars ne vont pas en faire une montagne, mais il est clair qu'ils sont dans un état d'esprit différent de celui dans lequel ils peuvent être sur les autres manches de Coupe de France.

Qu'est-ce qui pourrait vous empêcher de l'emporter ?
Il ne devrait pas y avoir de surprise au niveau de la météo, et tant mieux car les prévisions sont bonnes. Nous sommes favoris, certes, mais cela ne veut pas dire que nous allons gagner. Comme il y a 3 ans, toutes les équipes ont bien préparé ce rendez-vous. On sait qu'il y a de gros collectifs en face et que ce sera difficile. C'est la réalité du terrain qui décidera du vainqueur, à la pédale. Au vu du parcours, c'est le collectif le plus fort qui devrait l'emporter.