Bram Welten (BMC Development Team) a remporté ce dimanche le Grand Prix Criquielion (1.2), deuxième manche de la Topcompétition, disputé entre Silly et Deux-Acren dans le Hainaut. Après 173 kilomètres, il a devancé Arjen Livyns (Pauwels Sauzen-Vastgoedservice) et Lionel Taminiaux (AGO-Aqua Service). Au palmarès, Bram Welten succède à Timothy Dupont. Livyns devient le nouveau leader de la Topcompétition. Retrouvez ci-dessous les réactions des principaux protagonistes de la course.

Bram Welten (BMC Development Team)
Vainqueur du GP Criquielion
« C'était une course explosive du début à la fin. On savait qu'elle serait moins contrôlée que l'an dernier. Après 30 kilomètres, on s'est retrouvé à l'avant avec mes coéquipiers Nathan Van Hooydonck, Jasper Philipsen et Leo Appelt. On avait une grosse chance d'aller au bout. Sur les circuits locaux, l'entente n'était pas bonne. Il y a eu plusieurs attaques. Dans le final, je savais que je devais me méfier de Stan Dewulf. J'ai tout donné pour rester accroché sur sa dernière attaque. Sous la flamme rouge, on faisait presque du sur place. J'ai décidé de lancer mon effort aux 250 mètres. Le sprint était plus serré que ce qu'on pouvait penser. Pour un sprinteur, c'est important de gagner ce genre de course difficile. Cela montre que je suis un coureur complet. »

Lionel Taminiaux (AGO-Aqua Service)
3e ex-aequo
« Ce matin, j'aurais signé pour prendre prendre une troisième place. Je savais que la BMC était forte. Finalement, mon intuition était la bonne. Comme nous n'étions que deux AGO dans le groupe de tête, j'ai pu constamment rester à l'arrière du groupe. Dans les ascensions, j'ai suivi les bons coups.
Dans le sprint, j'ai essayé de prendre la roue de Welten, puis j'ai lancé du côté gauche de la route avec vent de face. Il m'était impossible de battre Welten. Je retiens que c'est le premier très bon résultat de la saison. »

Wesley Vanspeybroeck, directeur sportif de Lotto-Soudal U23
« Nous avons réalisé une bonne course collective. Par contre, dans le final, il nous a manqué un rien pour l'emporter. Stan Dewulf était devant. Nous avons joué sa carte. Comme il n'est pas le plus rapide, il a essayé de partir seul sur la dernière bosse. Ce n'est pas évident de l'emporter quand on voit les équipes qui sont ici au départ de la course. Ce n'est donc pas une déception. »