Ces routes il les connait par coeur. Matthieu Garnier est à domicile ce week-end sur le Tour de Côte d’Or. L’ancien coureur du SCO Dijon avait d’ailleurs contribué à la victoire de son coéquipier Jérémy Cabot la saison dernière mais il prévient : “le parcours de cette année me semble plus abordable. Je serai au départ avec des ambitions car j’ai toujours bien figuré sur cette course. Et puis toute la famille sera au bord de la route”, déclare-t-il à DirectVelo.

« CE N’EST NI PARFAIT NI DEGUEU »

Le coureur du CC Etupes devra passer au travers des pièges de la première étape ce vendredi après-midi. “Une échappée avec des costauds peut aller au bout et le classement général serait joué. Il ne faudra pas se faire piéger. Ce serait encore mieux de prendre de l’avance pour demain matin”. Le samedi justement, c’est une demi-étape qui attend les coureurs de ce Tour de Côte d’Or. “Pour moi, c’est la plus difficile. Il y aura des côtes sur des routes étroites et le placement sera primordial. J’ai un avantage c’est la connaissance du terrain. Quand les jambes vont brûler, je saurai jusqu’où s'accrocher”.

Le dimanche, ce sera du classique avec la côte de Villecomte et l’enchaînement que les coureurs connaissent pour y passer lors de Châtillon-Dijon que Matthieu Garnier a d’ailleurs terminé à la 5e place. “Avec ce Tour de Côte d’Or, ce sont des courses que j’ai cochées au début de l'année. Pour l’instant, je suis plutôt content de ma saison même si ce n’est pas parfait, ce n’est pas dégueu non plus”.

« MON BUT EN ALLANT A ETUPES »

Le rouleur qui a rejoint le CC Etupes l’hiver dernier à dû s’habituer à un nouvel environnement. “Il faut se faire une place dans l’effectif. J’avais très bien débuté ma saison puis j’ai eu un coup de fatigue au printemps. On a mis du temps à trouver d’où ça venait et j’ai perdu un bon mois et demi. Je suis revenu en forme à partir du contre-la-montre par équipes. Ce succès m’a remis en confiance. Depuis, je tourne autour”.

Au niveau des résultats, Matthieu Garnier attend toujours sa première victoire. Les Tops 10 sont moins nombreux que la saison dernière mais il se frotte à des parcours bien plus corsés. “C’était mon but en allant à Etupes. Pour envisager de passer professionnel, je devais progresser dans les côtes. Je vois en étant capable de faire un Top 10 sur une course comme le Tour Alsace que j’ai progressé. Je garde le même cap et je compte tout faire pour passer professionnel. Je ne me précipite pas et je sais qu’il faut continuer à travailler”, conclut-il.