Depuis sa victoire sur le classement général du Tour de Guadeloupe, Sébastien Fournet-Fayard enchaîne les bons résultats. Il s’est imposé sur la Jean-Patrick Dubuisson mi-septembre après avoir épaulé Karl Patrick Lauk sur les 4 Jours des As. “Je me suis bien reposé après le Tour de Guadeloupe et j’ai encaissé le décalage horaire. Depuis, je suis en forme et c’est une période qui me plaît bien. J’ai été un peu malade le week-end dernier donc je n’ai pas couru mais je pense avoir bien récupéré”, assure-t-il à DirectVelo.

« CA VA ETRE DU HAUT-NIVEAU »

Pour préparer le Tour du Gévaudan (23-24 septembre), le coureur du Team Pro Immo-Nicolas Roux est allé se frotter aux côtes de Ténérife. “J’ai participé au Tour de Ténérife. Malheureusement pour moi, il n’y avait pas d’arrivée au sommet cette année. Même s’il n’y a pas un mètre de plat sur l’île, nous nous sommes souvent joués la gagne à plusieurs donc j’ai fait plusieurs places d’honneur (voir les classements)”.

Sébastien Fournet-Fayard retrouve ce week-end une course qu’il a déjà disputée en amateurs et chez les professionnels. “Pour moi, c’est l’un des plus grands rendez-vous de notre calendrier. Quand on regarde le plateau, on se dit que ça va être du très haut-niveau avec six Continentales Pro et certains coureurs qui ont dû faire la Vuelta. On espère honorer notre sélection, il y a des choses à aller chercher. Et puis, il faut profiter du retour en Classe 2 de la course car à mon avis, elle pourrait retrouver une place en Classe 1 assez vite”, assure-t-il.

« J’ESPERE JOUER LE GENERAL »

Le Champion d’Auvergne-Rhône Alpes 2017 pense au classement général. “En Classe 2, c’est difficile de savoir comme les équipes vont réagir le samedi. En tout cas, je pense que le parcours et en particulier la dernière côte peut me convenir. J’espère pouvoir jouer le classement général. A six coureurs, ce sera compliqué de cadenasser la course et puis comme les étapes ne sont pas très longues, ça laisse des ouvertures pour les amateurs. Avec des étapes de 200 km, ça aurait été difficile de rivaliser avec les pros qui sont beaucoup plus habitués à ces distances”.

Le rouleur auvergnat pourra compter sur l’étape du dimanche et la montée Jalabert à Mende pour tenter un coup si le scénario du samedi n’a pas été convaincant. “Je connais bien cette montée. J’avais pris la 10e place en 2009 mais l’arrivée était au sommet. Depuis qu'elle est en ville, il y a souvent un sprint avec un petit groupe mais il peut y avoir de la bagarre. Ma saison est réussie mais je suis motivé pour cette course et la fin de saison”, prévient-il.