Clément Carisey : « On a envie de faire pareil »
Clément Carisey (Team Pro Immo Nicolas Roux) a remporté en solitaire ce samedi, à Puyricard (Bouches-du-Rhône), le Grand Prix du Pays d'Aix (Elite Nationale). Après 138 kilomètres de course, il a devancé son coéquipier Mickaël Guichard et Darragh O'Mahony (CC Nogent-sur-Oise). Voici la réaction de l'Isérois, qui avait terminé 3e de cette épreuve l'an dernier.
DirectVelo : C'est le début de saison parfait pour toi et l'équipe...
Clément Carisey : C'est clair que quand on regarde la semaine écoulée... Nous avons gagné à Carcès avec Karl-Patrick (Lauk), terminé deuxième du chrono par équipes des Boucles du Haut-Var, il y a eu un doublé avec Florent (Pereira) et moi... Sans oublier de nombreuses places d'honneur. On s'est juste un peu loupé sur le résultat final à Tourtour (voir le classement). Il y a un roulement. Toute l'équipe marche. Voir les copains devant, ça motive. On a envie de faire pareil. On se fait aussi plaisir d'être plusieurs à l'avant.
Avec trois coureurs dans l'échappée, comment avez-vous géré le final aujourd'hui ?
Je suis rentré sur l'échappée où il y avait déjà Mickaël (Guichard) et Karl-Patrick (Lauk). Nous roulions pour favoriser une arrivée au sprint pour Karl. On savait que c'était le plus rapide du groupe. Mais il nous a dit que c'était dur pour lui dans les bosses. Forcément, les autres ne voulaient pas l'emmener au sprint. C'était donc un peu désorganisé. Nous avons pris les choses en main mais ça n'allait pas. Avec Mickaël, nous marchions fort. Nous nous sommes donc dit qu'il valait mieux tenter chacun notre tour. Tant pis si on se faisait arranger à l'arrivée. Il ne fallait pas avoir de regrets. Nous avons bien négocié le final. Nous nous sommes retrouvés à deux sur cinq. Ils se sont regardés quand j'ai attaqué. C'était soit Mickaël soit moi. Ça m'a souri...
« J'AI PENSÉ À FRÉDÉRIC BRUN »
Tu avais terminé troisième ici-même l'an passé...
J'ai pensé à Frédéric Brun (Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme) qui était sorti seul dans le final l'an dernier pour aller s'imposer. J'ai attaqué là où il était sorti l'an dernier, au pied de la dernière bosse. Mais l'Italien (Raffaele Radice) était vraiment costaud. Comme Mickaël était juste derrière, j'ai fait péter des relais pour qu'il rentre. Puis j'ai attaqué. Je me suis dit c'était l'attaque de la dernière chance, ça a marché.
Penses-tu au doublé avec Puyloubier où tu avais terminé 2e l'an dernier ?
Boris (Orlhac) veut faire un beau truc là-bas. Lui n'a pas couru aujourd'hui. Il s'est préservé pour Puyloubier. Personnellement, avec la pluie que nous avons eue aujord'hui, je verrai comment seront les jambes. J'ai fini deuxième l'an dernier effectivement, mais ça sera différent demain. En tout cas, j'aurai le même état d'esprit, avec l'envie de courir à l'avant.