Théo Sagnier commence à avoir ses habitudes. Espoir 3e année, il va disputer à partir de ce jeudi après-midi sa troisième Ronde de l'Oise (2.2). "En 2016, je revenais d'une luxation accromio-claviculaire. J'avais remporté le kilomètre 60 le premier jour. J'étais monté sur le podium pour la cérémonie protocolaire, se souvient-il pour DirectVelo. C'était pas trop mal pour une première année Espoir. Mais j'avais abandonné le dernier jour. L'an passé, je fais 19e de la première étape... J'avais été assez discret".

Pour cette édition 2018, le coureur originaire du département de l'Oise ambitionne de "faire une place" sur une étape. "C'est forcément une course particulière pour moi, reconnaît-il. Ce n'est pas tous les week-ends que tu cours chez toi. Le dernier jour, on va passer devant la maison où j'ai grandi et devant celle où je vis actuellement. Il y a une arrivée à Beauvais où je suis né... C'est plaisant mais il y a bien sûr un peu de pression car j'ai envie de bien faire".

« J'ATTENDS LE DÉCLIC »

Le sociétaire du CC Nogent-sur-Oise se dit en forme. Il n'a pas pu le prouver sur Paris-Roubaix Espoirs, la faute à deux crevaisons et à une casse de la patte de dérailleur. Ce lundi, il a chuté à l'occasion du Critérium de Soissons. "Je suis éraflé au tibia et à la hanche, mais rien de méchant", rassure-t-il.

Le 3e de Versailles-Satory court après le résultat "qui fera parler de [lui]". Il n'a pas commencé la saison de la meilleure des manières en raison d'une tendinite. "J'ai été retardé dans ma préparation. Faire un gros résultat me ferait du bien. Ça me donnerait de la confiance. J'en manque un peu, donc parfois je fais les mauvais choix en course", confie le 8e du Grand Prix de Buxerolles (Elite Nationale). Il assure être "très motivé" pour être performant ces prochaines semaines. "Sinon, ça ne sert à rien de faire du vélo, sourit-il. J'attends le déclic".