Sebastian Berwick : « La route était longue »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Sebastian Berwick tient son premier succès sur une course par étapes en tant que première catégorie. Fin juin, l’Australien s’est imposé sur le Tour de la CABA (Toutes Catégories). “L’équipe a bien travaillé pour moi, notamment le dernier jour. Nous étions vraiment à bloc sur le chrono par équipes où l’on a fait un bon résultat (3e), ce qui m’a permis de prendre le maillot”, résume le sociétaire du Chambéry CF auprès de DirectVelo. “Dans l’équipe, on m’avait dit que c’était une bonne course pour moi, alors j’ai essayé de la préparer et de la cocher. J’y suis arrivé en bonne forme. Il y avait de belles équipes comme Pro Immo ou Roanne au départ. Je n’ai pas à me plaindre, je suis juste content”.

Offensif le premier jour, le 2e de la 1ère étape - à Ytrac (Cantal) - se sera montré le plus régulier tout au long du week-end. “Tout le monde a sa chance à Chambéry. Le premier jour, Anthony Jullien était dans l’échappée avec moi et il était plus rapide. On pouvait jouer sa carte mais j’ai eu une opportunité pour sortir dans le final, avec le coureur de La Pomme (Alexandre Delettre, NDLR). Du coup, je me suis positionné comme la carte principale de l’équipe pour le classement général”.

« UNE QUESTION DE TEMPS, ET D'OPPORTUNITÉS »

Discret depuis le début de saison, celui qui expliquait avoir besoin de temps est heureux de montrer le bout de son nez dans le peloton tricolore. “J’attendais depuis longtemps de retrouver mon meilleur niveau, en étant ici en France. J’attendais de bons résultats. J’ai beaucoup appris durant mes premiers mois à Chambéry et maintenant, je peux commencer à m’exprimer à l’avant de la course. La route était longue, mais ça commence à venir”. Et nul doute qu’il ne compte pas s’arrêter là. “La météo va m’aider, ça motive. Je préfère ces conditions, après des premiers mois de compétitions où il a fallu lutter contre le froid. Le meilleur arrive peut-être avec de belles courses comme le Tour du Chablais ou les dernières manches de la Coupe de France. Je pense aussi aux courses que l’on ira disputer en Italie en fin de saison. Ca peut me plaire”, se réjouit-il d’avance.

Celui qui avait été plongé dans le coma après une sévère chute à 14 ans (lire ici) s’attend à prendre plus de responsabilités dans les semaines à venir. “Je ne sais pas si j’avais besoin de plus de confiance. C’était plutôt une question de temps, et d’opportunités. Maintenant, je vais courir sur de plus grosses courses, en Coupe de France DN1 et de belles Élites”, insiste-t-il. “Ca commencera ce week-end avec le Tour de Côte d’Or, puis le Grand Prix de Charvieu et le Tour du Chablais”. L’occasion de confirmer ce très bon week-end sur la CABA.  

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