Flavien Dassonville : « Ça met du baume au cœur »

Crédit photo Julie Desanlis - DirectVelo

Crédit photo Julie Desanlis - DirectVelo

Flavien Dassonville (CC Nogent-sur-Oise) s'est offert son deuxième succès de la saison ce lundi à l'occasion de l'Etoile d'Or-Grand Prix Centre Presse-La Nouvelle République (Elite Nationale), deuxième épreuve du Challenge d'Or. Le Picard a pris le meilleur sur ses 10 compagnons d'échappée pour s'imposer à Eguzon (Indre), après 167,1 kilomètre de course (voir le classement). Le vice-Champion de France Amateur raconte son succès à DirectVelo.

DirectVelo : Te voilà vainqueur de l'Etoile d'Or...
Flavien Dassonville : C'est une belle victoire ! Le plateau est relevé. Il y a chaque année près de 180 engagés. J'étais un peu usé de la course de la veille (Entre Brenne et Montmorillonnais, NDLR). Je n'aime pas la chaleur et j'ai été servi...C'était compliqué dans la tête car j'ai aussi eu de soucis personnels ces derniers jours. Je n'ai pas beaucoup dormi ces dernières nuits. Il y a eu un incendie dans un de nos bâtiments industriels il y a deux jours puis un cambriolage la nuit dernière. Les soucis s'enchaînent donc ça fait du bien de gagner. Ça met du baume au cœur. Ce succès va donner le sourire à mes proches. C'est une bonne chose !

Comment as-tu géré le final ?
Nous étions onze coureurs en tête au moment d'attaquer la bosse finale. Morne Van Niekerk et Pierre Gouault sont sortis. Je n'avais pas d'intérêt à courir derrière Pierre. Nous avons été coéquipiers, c'est un ami à moi. Nous avons laissé faire les coureurs de Pro Immo Nicolas Roux car ils étaient deux (Florent Pereira et Mickaël Guichard). Ça s'est ensuite marqué quand Guichard s'est écarté. Je n'étais pas en mesure d'attaquer dans la bosse, j'étais à fond. Sur le haut, ça s'est écarté un par par un. J'ai attendu le moment opportun, à 500 mètres de la ligne. J'ai repris Pierre et Morne Van Niekerk. J'ai fait le trou de suite. Les autres se sont regardés derrière. J'ai profité de cette avance-là.

« LE CHALLENGE D'OR EST RÉUSSI »

Tu as digéré la déception de la 2e place au Championnat de France ?
Oui. J'ai depuis disputé le Tour de Côte d'Or. Les sensations étaient assez bonnes mais j'ai pris un coup de chaud le samedi après-midi. J'ai eu du mal à m'en remettre. La condition est encore bonne. J'essaie de me faire plaisir. Ça a encore payé aujourd'hui (lundi). Nous étions trois coureurs du CC Nogent-sur-Oise à l'avant. Kévin Lalouette et Maxime Gressier ont fait un gros boulot toute la journée. Ils faisaient l'essentiel du travail pour aller chercher les coups et me permettre d'en garder pour le final. De mon côté, je passais mes relais, comme tout le monde, sans en faire plus.

Tu enchaînes ce mardi avec le Souvenir Rousse-Perrin. Faut-il t'attendre à te voir devant ?
On verra la récupération après ces deux premières courses. Il fait chaud ici, on puise dans les réserves. En tout cas, le week-end est réussi avec la victoire à l'Etoile d'Or. La Coupe de France, dimanche, a été un peu spéciale (Il a abandonné, NDLR). Il y avait toujours un groupe à l'avant et des gros coups qui sortaient derrière. Nous étions bien représentés mais toujours avec un temps de retard. Nous terminons 12e (Sébastien Havot) et 17e (Antoine Leplingard). Ça fait des petits points mais on gagne une place. Nous ne sommes qu'à trois points du 5e, le Vendée U. Nous pouvons récolter des gros points à la Boucle de l'Artois grâce au chrono. Après le Challenge d'Or, j'enchaînerai avec le Grand Prix de Pérenchies et le Championnat régional des Hauts-de-France.

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