Glasgow, un avant-goût de Tokyo pour le cyclisme belge ?
Crédit photo Bettini - uec.ch
Avec quatre médailles sur la piste (l'or de la Madison pour la paire Ghys-De Ketele, l'argent au keirin pour Nicky Degrendele, l'argent de la course aux points pour Kenny De Ketele et le bronze au scratch pour Jolien D'Hoore), deux sur la route (l'or pour Victor Campenaerts au chrono, le bronze pour Wout van Aert sur l'épreuve en ligne) et une sur le mountainbike (pour Githa Michiels), la Belgique a réussi son Championnat d'Europe cycliste à Glasgow. Ce bon bulletin incite à l'optimisme à deux ans des Jeux olympiques de Tokyo. Peut-on réellement espérer le même bilan au Japon en 2020? "Non, car certaines médailles obtenues l'ont été sur des disciplines qui ne figurent pas aux Jeux", fait remarquer le directeur de Belgian Cycling Jos Smets.
LES TOP 8 PLUTÔT QUE LES PODIUMS
Selon le Brabançon, la Belgique possède néanmoins de "sérieuses chances de médailles", notamment sur la piste. "Nous devons y croire sur la Madison et le Keirin. Les paires De Ketele-Ghys et Kopecky-D'Hoore sont à même de lutter pour un bout de métal. Ce n'est pas de la prétention, ils ont le niveau et l'ont prouvé par le passé. Nicky Degrendele a également un coup à jouer au keirin. Elle fut Championne du monde à Apeldoorn aux Pays-Bas et sa rivale Kristina Vogel a été victime d'un grave accident à l'entrainement. L'Allemande ne sera pas présente à Tokyo. Ce qui, par la force des choses, augmente les chances de la Belge".
Le directeur de Belgian Cycling ne dressera pas un bilan sur les médailles mais sur les Top 8 que les Belges pourront obtenir dans deux ans. "A l'Omnium, Robbe Ghys peut encore grandir et une Lotte Kopecky à son meilleur niveau peut nous amener dans les huit premiers. Je serai également attentif à l'évolution du temps de la poursuite par équipes." En ce qui concerne les autres disciplines, Jos Smets se montre plus prudent. Par exemple, il ne voit pas la Belgique lutter pour le podium en mountainbike, comme ce fut le cas à Glasgow avec la troisième place de Githa Michiels. "Ce qu'elle a fait la semaine dernière était formidable. C'est la performance la plus émotionnelle de ces Championnats. Elle s'est surpassée mais face au Canada et d'autres nations upées, ce sera compliqué. Un Top 8 serait déjà exceptionnel", avertit-il.
TIESJ BENOOT PEUT JOUER UN ROLE A TOKYO
En revanche, il espère un redressement sur le BMX, la déception de ces Championnats en Ecosse. "Elke Vanhoof n'a pas répondu aux attentes et devra montrer autre chose. Avec son potentiel, elle doit figurer dans les dix premières, voire mieux".
On n'en oublierait presque la route sur laquelle la Belgique défendra son or olympique conquis il y a deux ans par Greg Van Avermaet. "Ce sera à nouveau un tracé compliqué. En le regardant de plus près, un garçon comme Tiesj Benoot peut jouer un rôle. Nous ne serons pas favoris. Pour les filles, ce sera impossible car nous n'avons pas de grimpeuse digne de ce nom. En ce qui concerne le contre-la-montre, nous avons Victor Campenaerts. Le niveau sera tout autre qu'à Glasgow mais il a le top huit dans les jambes. C'est une certitude. Au contraire de la piste où tout est réglé pour un moment précis, la route est davantage une loterie où les circonstances de course peuvent influencer le résultat".
LES TOP 8 PLUTÔT QUE LES PODIUMS
Selon le Brabançon, la Belgique possède néanmoins de "sérieuses chances de médailles", notamment sur la piste. "Nous devons y croire sur la Madison et le Keirin. Les paires De Ketele-Ghys et Kopecky-D'Hoore sont à même de lutter pour un bout de métal. Ce n'est pas de la prétention, ils ont le niveau et l'ont prouvé par le passé. Nicky Degrendele a également un coup à jouer au keirin. Elle fut Championne du monde à Apeldoorn aux Pays-Bas et sa rivale Kristina Vogel a été victime d'un grave accident à l'entrainement. L'Allemande ne sera pas présente à Tokyo. Ce qui, par la force des choses, augmente les chances de la Belge".
Le directeur de Belgian Cycling ne dressera pas un bilan sur les médailles mais sur les Top 8 que les Belges pourront obtenir dans deux ans. "A l'Omnium, Robbe Ghys peut encore grandir et une Lotte Kopecky à son meilleur niveau peut nous amener dans les huit premiers. Je serai également attentif à l'évolution du temps de la poursuite par équipes." En ce qui concerne les autres disciplines, Jos Smets se montre plus prudent. Par exemple, il ne voit pas la Belgique lutter pour le podium en mountainbike, comme ce fut le cas à Glasgow avec la troisième place de Githa Michiels. "Ce qu'elle a fait la semaine dernière était formidable. C'est la performance la plus émotionnelle de ces Championnats. Elle s'est surpassée mais face au Canada et d'autres nations upées, ce sera compliqué. Un Top 8 serait déjà exceptionnel", avertit-il.
TIESJ BENOOT PEUT JOUER UN ROLE A TOKYO
En revanche, il espère un redressement sur le BMX, la déception de ces Championnats en Ecosse. "Elke Vanhoof n'a pas répondu aux attentes et devra montrer autre chose. Avec son potentiel, elle doit figurer dans les dix premières, voire mieux".
On n'en oublierait presque la route sur laquelle la Belgique défendra son or olympique conquis il y a deux ans par Greg Van Avermaet. "Ce sera à nouveau un tracé compliqué. En le regardant de plus près, un garçon comme Tiesj Benoot peut jouer un rôle. Nous ne serons pas favoris. Pour les filles, ce sera impossible car nous n'avons pas de grimpeuse digne de ce nom. En ce qui concerne le contre-la-montre, nous avons Victor Campenaerts. Le niveau sera tout autre qu'à Glasgow mais il a le top huit dans les jambes. C'est une certitude. Au contraire de la piste où tout est réglé pour un moment précis, la route est davantage une loterie où les circonstances de course peuvent influencer le résultat".