Mercredi, Marc Soler a pris la 22e place du Championnat du Monde contre-la-montre Élites, dominé de la tête et des épaules par l’Australien Rohan Dennis (voir classement). Alors qu’il n’avait plus participé à un Mondial chrono depuis les Espoirs, à domicile à Ponferrada, l’Espagnol tenait à prendre de l’expérience face aux meilleurs mondiaux. “Pour être honnête, je n’ai pas vraiment eu le temps de bien le préparer, car ça s’est un peu fait au dernier moment. Mais au moins, je n’avais aucune pression en venant ici : je voulais simplement découvrir un chrono de cette distance, et apprendre pour l’avenir”, résumait-il auprès de DirectVelo quelques minutes après en avoir terminé. “C’était long… Mais c’était une bonne expérience. Techniquement, il n’y avait pas trop de difficultés, ou de courbes dangereuses. C’était rapide dans toute la première partie. J’ai essayé de garder un rythme assez régulier tout le long. Ca me servira dans ma progression”. Trois jours plus tôt, il avait pris part au contre-la-montre par équipes de marques, terminant 6e avec ses coéquipiers de la Movistar. “Je ne peux pas comparer avec le chrono par équipes, qui est un exercice bien différent, et qui dépendait aussi beaucoup de mes coéquipiers”.

« FORCÉMENT SATISFAIT DE MA SAISON »

Alors qu’il devrait encore disputer quelques courses en Italie avant de mettre un terme à sa saison, Marc Soler se montre déjà satisfait de son exercice 2018. “J’ai de plus en plus de responsabilités chez Movistar, bien qu’il y ait trois grands leaders dans l’équipe. En même temps, ça me permet d’apprendre à leur côté”, explique celui qui a remporté Paris-Nice, 3e du Tour d’Andalousie ou encore 5e du Tour de Catalogne. “Je suis forcément satisfait de ma saison, avec cette victoire sur Paris-Nice et d’autres bons résultats. J’ai envie de passer un nouveau cap l’an prochain et c’est aussi pour ça qu’il était important de venir sur ce chrono, pour jouer le classement général sur les courses par étapes”, conclut celui qui avait également épaulé ses trois leaders Nairo Quintana, Mikel Landa et Alejandro Valverde sur le Tour de France, en juillet dernier.