Sandy Dujardin : « Il nous a mis deux minutes »
Comme les autres outsiders de l'épreuve, Sandy Dujardin a subi la loi, ce samedi, de l'intouchable Antoine Benoist à l'occasion du Championnat de France de cyclo-cross Espoirs. Classé 3e, le coureur du comité Auvergne-Rhône-Alpes n'avait aucun regret à l'arrivée (voir le classement). Il revient sur sa course pour DirectVelo.
DirectVelo : Quelle saveur a cette médaille de bronze ?
Sandy Dujardin : Franchement, je n'ai aucun regret à avoir parce je ne suis pas parti de la meilleure des manières. Comme d'habitude... Ensuite, j'ai réalisé “ma” course, j'étais vers la 5e place. Je savais que si je me mettais trop dans le rouge direct, j'allais exploser après car c'est physique quand même. Du coup, quand je me suis retrouvé en 3e position, je suis passé devant et je prenais mes traces tout seul. Je savais que techniquement, j'étais bien ainsi. C'est là que je voyais que je prenais de l'avance. Du coup, tous les tours, j'essayais d'être propre techniquement dans les descentes et ça a fait l'écart. Par la suite, une fois que l'écart s'est réalisé, il suffisait juste de gérer.
« CHACUN A GARDÉ SA PLACE »
Plusieurs concurrents étaient derrière toi... Etais-tu inquiet du retour des autres ou espérais-tu revenir sur Eddy Finé ?
Eddy aurait pu avoir un problème, j'aurais pu revenir sur lui, ce qui aurait aussi pu m'arriver de mon côté… Au final, personne n'a eu de problème, chacun a gardé sa place. Comme mes rivaux directs n'étaient pas très loin, il ne fallait pas se retourner car c'est à ce moment qu'on commet des erreurs. J'essayais de rester dans ma bulle et de rester propre dans mes trajectoires. C'est ça qui fait la différence aujourd'hui.
Avant le départ, espérais-tu aussi titiller Antoine Benoist qui vous a dominé ces derniers temps ?
Quand je l'ai vu partir sur la ligne droite, je me suis dit que ça allait être dur. On allait quand même déjà vite. Je me suis dit que si j'essayais de le suivre, j'allais exploser au bout d'un tour. Après, c'est sûr qu'on a pris une dérouillée au niveau du temps. Antoine Benoist était fort. Quand on sait qu'il joue les premiers rôles en Coupe du Monde, c'est normal. Du coup, j'ai aucun regret car il nous a mis deux minutes (Sandy Dujardin arrive à 2’25’’, Eddy Finé, 2e, à 1’30’’, NDLR).
« J’ÉTAIS A 100 % »
Ce podium doit te mettre en confiance en vue des prochains rendez-vous internationaux....
Cela fait vraiment plaisir avec tous les accros que j'ai eus cette saison. Ca fait quand même du bien de finir sur le podium. A Flamanville, sur la Coupe de France, je m'attendais à faire une bonne course après ma bonne performance sur la manche de Coupe du Monde à Zolder (5e). Malheureusement, j'ai cassé mon guidon et j'ai terminé 8e, j'étais déçu. La semaine dernière, j'ai aussi fait une course moisie, mon guidon s'est encore desserré...
Est-ce que ça t'a fait douter ?
Oui et non. J'ai passé de bonnes semaines, j'ai bien récupéré, je savais que j'étais en forme. J'attendais de voir comment ça allait se passer. Aujourd'hui, j'étais bel et bien à 100%.
DirectVelo : Quelle saveur a cette médaille de bronze ?
Sandy Dujardin : Franchement, je n'ai aucun regret à avoir parce je ne suis pas parti de la meilleure des manières. Comme d'habitude... Ensuite, j'ai réalisé “ma” course, j'étais vers la 5e place. Je savais que si je me mettais trop dans le rouge direct, j'allais exploser après car c'est physique quand même. Du coup, quand je me suis retrouvé en 3e position, je suis passé devant et je prenais mes traces tout seul. Je savais que techniquement, j'étais bien ainsi. C'est là que je voyais que je prenais de l'avance. Du coup, tous les tours, j'essayais d'être propre techniquement dans les descentes et ça a fait l'écart. Par la suite, une fois que l'écart s'est réalisé, il suffisait juste de gérer.
« CHACUN A GARDÉ SA PLACE »
Plusieurs concurrents étaient derrière toi... Etais-tu inquiet du retour des autres ou espérais-tu revenir sur Eddy Finé ?
Eddy aurait pu avoir un problème, j'aurais pu revenir sur lui, ce qui aurait aussi pu m'arriver de mon côté… Au final, personne n'a eu de problème, chacun a gardé sa place. Comme mes rivaux directs n'étaient pas très loin, il ne fallait pas se retourner car c'est à ce moment qu'on commet des erreurs. J'essayais de rester dans ma bulle et de rester propre dans mes trajectoires. C'est ça qui fait la différence aujourd'hui.
Avant le départ, espérais-tu aussi titiller Antoine Benoist qui vous a dominé ces derniers temps ?
Quand je l'ai vu partir sur la ligne droite, je me suis dit que ça allait être dur. On allait quand même déjà vite. Je me suis dit que si j'essayais de le suivre, j'allais exploser au bout d'un tour. Après, c'est sûr qu'on a pris une dérouillée au niveau du temps. Antoine Benoist était fort. Quand on sait qu'il joue les premiers rôles en Coupe du Monde, c'est normal. Du coup, j'ai aucun regret car il nous a mis deux minutes (Sandy Dujardin arrive à 2’25’’, Eddy Finé, 2e, à 1’30’’, NDLR).
« J’ÉTAIS A 100 % »
Ce podium doit te mettre en confiance en vue des prochains rendez-vous internationaux....
Cela fait vraiment plaisir avec tous les accros que j'ai eus cette saison. Ca fait quand même du bien de finir sur le podium. A Flamanville, sur la Coupe de France, je m'attendais à faire une bonne course après ma bonne performance sur la manche de Coupe du Monde à Zolder (5e). Malheureusement, j'ai cassé mon guidon et j'ai terminé 8e, j'étais déçu. La semaine dernière, j'ai aussi fait une course moisie, mon guidon s'est encore desserré...
Est-ce que ça t'a fait douter ?
Oui et non. J'ai passé de bonnes semaines, j'ai bien récupéré, je savais que j'étais en forme. J'attendais de voir comment ça allait se passer. Aujourd'hui, j'étais bel et bien à 100%.