Axel Huens, en Paix depuis Harelbeke

Crédit photo Katrien Quartier

Crédit photo Katrien Quartier

Du 9 au 12 mai, Axel Huens sera présent sur les routes tchèques pour participer à la Course de la Paix. Un rendez-vous important pour le Junior. “Ce sera ma première sélection, et la fin de mon premier cycle de la saison. Je vais là-bas pour découvrir. Je sais que ce sera assez dur. Je m’adapterai au rôle que l’on me donnera, et j'espère avoir l’occasion de me faire plaisir sur cette grosse course par étapes. Je suis vraiment heureux de participer à cette épreuve”, synthétise-t-il.

Récent 5e du Grand Prix E3-Harelbeke (voir classement), le Nordiste est actuellement en confiance. “J’avais déjà fait une belle course à Gand-Wevelgem (11e) mais là, c’était mon premier gros résultat sur une Classique. J’attendais ce résultat depuis le début de l’année, mais je n’avais pas eu énormément de réussite à Kuurne-Bruxelles-Kuurne et Paris-Roubaix”.

UNE ANTICIPATION HABITUELLE

Le sociétaire de l’Olympique Grande-Synthe avait besoin de ce résultat pour sortir d’une mauvaise spirale, psychologiquement parlant.
“A Kuurne, j’avais réussi à encaisser la malchance, car je me suis dit que ça faisait partie du jeu. Mais après Roubaix, j’avais eu beaucoup de mal à digérer cet échec”. Par conséquence, il admet que “la pression commençait à monter”. Logique, quand on se sent en bonne condition mais que l’on n’arrive pas à le confirmer par des résultats marquants sur les épreuves d’importance.

Axel Huens est d’autant plus heureux d’avoir obtenu un Top 5 à Harelbeke qu’il considère que c’était l’épreuve la plus difficile qu’il ait eu à disputer cette année. “J’imagine que le Tour des Flandres était encore plus dur, mais on n’y était pas. En tout cas, au GP E3, il y avait tout : la pluie, le vent, les monts, les pavés… Le Danois (Tobias Lund Andresen, NDLR) a fait un numéro et derrière, c’était vraiment la guerre pour aller chercher les places d’honneur”, précise-t-il pour DirectVelo. Pour décrocher cet accessit, le 21e de la Nokere Koerse a tenté le coup dans le final, en faussant compagnie au peloton, auquel il a résisté de justesse sur la ligne d’arrivée. “J’aime bien anticiper les sprints. Cela m’évite de frotter. Je le fais régulièrement depuis les Cadets”. Fier d’avoir réussi son coup, il sort ainsi de la période des Classiques sur une bonne note. 

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