Julien Antomarchi : « J'aurais aimé faire un peu mieux »
Comme en 2018, Julien Antomarchi a terminé de nouveau la semaine dernière 9e des 4 Jours de Dunkerque (voir classement). "Les circonstances sont un peu différentes. L'an passé, j'avais repris quelques places lors de la dernière étape en étant dans une échappée. Et il n'y avait qu'une étape difficile en 2018 avec celle du Mont Cassel, contrairement à cette année où il y en avait deux", déclare à DirectVelo le sociétaire de Natura4Ever-Roubaix Lille Métropole.
« TENTER MA CHANCE »
Vendredi, lors de la première étape escarpée, le coureur qui venait de fêter ses 35 ans s'est échappé juste avant l'ultime passage sur la ligne d'arrivée. Il a rejoint les derniers échappés avant de se faire reprendre dans la dernière ascension de la côte de Saint-Etienne-au-Mont. "J'ai essayé de tenter ma chance et d'anticiper la dernière bosse. Et même en ayant produit ces efforts, j'arrive à finir dans le même temps que le vainqueur", indique le 8e de cette quatrième étape. Le lendemain, samedi, il se trouvait encore à l'avant dans un groupe de douze unités qui s'est extrait avant l'avant-dernier tour sous l'impulsion de Jens Keukeleire. Le peloton s'est ensuite reformé à un peu plus de 20 kilomètres et Julien Antomarchi n'a pas pu suivre l'accélération des Jumbo-Visma dans le dernier passage du Mont Cassel. "C'est dommage que ce groupe de douze coureurs ne soit pas allé au bout. Après, je n'étais pas assez bien placé au pied de la dernière montée. J'étais à fond et tout le monde voulait être dans la roue des Jumbo-Visma. C'est mon seul petit regret. J'aurais aimé faire un peu mieux", avoue le 10e de cette cinquième étape.
« BILAN PLUTÔT POSITIF »
Julien Antomarchi se montre quand même satisfait aussi bien personnellement que pour son équipe. "Le bilan est plutôt positif. C'est une course très importante pour nos partenaires. Nous avons été présents à trois reprises dans les échappés avec Samuel Leroux et Emiel Vermeulen. Et Pierre Barbier a terminé 4e de la première étape, en plus de ma place", retrace-t-il. Jusqu'à maintenant, le Provençal n'avait pas eu trop de réussite. "Au GP La Marseillaise, je suis dans la bonne échappée mais je ne vais pas au bout. Au Tour La Provence, je me suis tapé le genou sur le guidon sur la première étape et j'ai eu mal jusqu'au Tour du Haut-Var. Au Tour du Finistère, j'ai eu des soucis d'allergie. Et le Tour de Bretagne était moins dur que l'an passé", rapporte le vainqueur d'étape du Tour de Bretagne en 2018.
« UN GROS MOIS DE JUIN »
Le Marseillais va désormais souffler un petit peu, avant de reprendre la compétition au début du mois de juin au Grand Prix de Plumelec et aux Boucles de l'Aulne. "Ce sont deux courses que j'apprécie", reconnaît le 4e des Boucles de l'Aulne 2018. Il sera ensuite présent aux Boucles de la Mayenne et au Tour de Belgique. "J'aurai un gros mois de juin. Je connais bien la Mayenne, contrairement au Tour de Belgique. Je ne disputerai pas la Route d'Occitanie afin de me préparer au mieux pour le Championnat de France du contre-la-montre", termine-t-il.