Louis Louvet dans une spirale positive
Louis Louvet a bien fait de venir. La semaine dernière, il a hésité à se rendre au Tour de la Mirabelle (2.2) en raison d'une inflammation au genou. Mais son kiné l'a encouragé à prendre le départ. Résultat, il a pris la 6e place de l'épreuve de Classe 2 disputée sur trois jours (voir le classement). "Si on m'avait dit que j'allais faire ce résultat avant le départ, j'aurais signé, surtout dans les conditions dans lesquelles j'étais. Je n'étais pas très serein", reconnaît le sociétaire du CR4C Roanne.
Le Bourguignon a répondu présent samedi lors de l'étape reine où six difficultés répertoriées étaient au programme. "Je ne suis pas grimpeur, mais ce sont des efforts qui me conviennent, estime-t-il. Je suis un peu pénalisé parce que je suis lourd. J'ai quand même perdu du poids et je suis en forme, ce sont des choses qui aident. Ça m'a permis de faire une belle place. Ce n'est pas une victoire, mais je reste content".
« JE NE RETOMBERAI PAS DANS CES PIÈGES »
12e du Tour de Saône-et-Loire, offensif au Rhône-Alpes Isère Tour puis 2e du Tour du Loiret derrière l'intouchable Jérémy Cabot, Louis Louvet se montre de plus en plus régulier. "Ma première année, je faisais quelques coups d'éclat, mais je n'arrivais pas à trouver une spirale positive. C'était surtout dans la tête. J'ai traversé des périodes difficiles, mais ça fait de l'expérience. Je ne retomberai pas dans ces pièges. Pour l'instant, ça ne peut que continuer dans le bon sens", assure le coureur arrivé au CR4C Roanne l'hiver dernier après trois années au SCO Dijon.
Il tâchera de confirmer sa bonne période sur les prochains rendez-vous : le Championnat Auvergne-Rhône-Alpes - "un objectif pour le club"-, le Grand Prix de Luneray puis le Tour du Beaujolais. Il sera ensuite forcément attendu au Championnat de France du contre-la-montre. Mais il prendra le départ plus détendu que ces dernières années. "Je le prépare mais je ne me prends pas la tête cette saison et je sens que je progresse, apprécie l'ancien Champion de France Juniors de la discipline. J'ai un nouvel entraîneur et je commence à sentir la différence. J'avais moins le goût de l’entraînement et là, je l'ai retrouvé. Ce n'est pas toujours facile de mettre un cuissard le matin et d'aller rouler. L'équipe fait également que j'ai la motivation".