Vitesse par équipes : La raison de l'abandon

Crédit photo DirectVelo

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Sandie Clair a annoncé l'arrêt de sa carrière en raison de l'arrêt du programme de la vitesse par équipes féminine par la Fédération française de cyclisme (lire ici). DirectVelo a contacté Bruno Lecki, manager piste de la FFC, pour connaître la raison de cette décision.

DirectVelo : Pourquoi n'y aura-t-il pas d'équipe de France de vitesse féminine à Tokyo ?
Bruno Lecki : Depuis le début de l'olympiade, la stratégie a été de passer par la vitesse par équipes pour qualifier le plus de coureurs (2 pour les Femmes NDLR). Nous avons mis des temps de référence à réussir. A Minsk, aux Jeux Européens, nous avions fixé un temps de 32"8. Ce temps n'a pas été atteint (Sandie Clair et Mathilde Gros ont réalisé 33"648. Seule la Russie a fait mieux que 32"8 pendant ce tournoi. La médaille de bronze du dernier Championnat du Monde s'est jouée à 32"7 NDLR).

Les athlètes étaient-elles prévenues avant Minsk du temps à battre ?
Oui, tout le monde était prévenu. Le contrat n'étant pas rempli, l'écart est trop grand à combler en douze mois par rapport aux meilleures nations. Si on déroge à cette règle, on va au devant de problèmes, c'est la même règle pour tout le monde.

Arrêter pendant un an la vitesse par équipes n'est-ce pas prendre du retard pour la prochaine olympiade de 2024 ?
Nous avons le souci de travailler pour l'avenir. Au dernier Championnat d'Europe Juniors, Marie-Divine Kouamé et Julie Michaux se sont classées 4e. On recherche encore des filles chez les Cadettes. Nous ne voulons pas arrêter la vitesse par équipes mais nous voulons être le plus performants possible et rester objectif par rapport à notre niveau.

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