Mattia Petrucci se sent bien au sein du collectif de la Groupama-FDJ Continental. Quelques mois après avoir rejoint la structure française, le grimpeur italien a découvert le fonctionnement de sa nouvelle structure. ''Je me sens très bien dans cette équipe. C'est très dur de courir avec eux parce que leurs objectifs sur les courses sont très élevés. Je suis le seul Espoir 1 dans l'équipe, donc logiquement, ils préfèrent m'utiliser en tant qu'équipier pour aider les coureurs les plus forts'', explique-t-il à DirectVelo. Bien qu'il occupe souvent le rôle d'équipier modèle au service de ses leaders, dont principalement Kévin Inkelaar, Mattia Petrucci dispose d'une marge de liberté sur les courses accidentées. En fonction de ses sensations. ''J'ai la possibilité de faire de bonnes courses, mais ce n'est pas facile. Je suis complètement disponible pour l'équipe. Pendant les courses, je vois si je suis capable de faire un résultat ou si je dois aider Kevin (Inkelaar)'', confie-t-il.

« RESTER AVEC LES MEILLEURS »

À seulement 19 ans, le Transalpin se montre ambitieux. Et impatient de faire partie des cadors. ''Mon objectif est d'améliorer mes qualités. Je suis déjà prêt pour l'an prochain. J'aimerais être capable de rester avec les meilleurs coureurs d'Europe et du Monde. Ce n'est pas facile, mais je ne suis pas apeuré par ça, je suis là pour cette raison''. Dans l'optique s'illustrer et de marquer les esprits à domicile, Mattia Petrucci a déjà coché une date d'une croix rouge sur son calendrier. ''J'espère faire un bon Tour de Lombardie Espoirs. C'est la dernière course de la saison en Italie. Je pense que c'est très bien pour moi, il y a de bonnes montées. Et je pense que je peux obtenir un bon résultat''.

« ME CONCENTRER UNIQUEMENT SUR LES COURSES »

Pour parvenir à ses fins, l'ancien pensionnaire de l'ASD Bottoli General Store-Essegibi aura l'opportunité de pouvoir redoubler d'efforts. Maintenant qu'il en a fini avec ses études, Mattia Petrucci va pouvoir se concentrer exclusivement sur le vélo. ''J'ai terminé en juillet. Juste après, j'ai été en camp d'entraînement à Livigno. Cette année fut plus dure que la précédente car les examens ont été très longs et plus durs. Pour l'an prochain, j'aurai aussi la possibilité de faire un camp d'entraînement en hiver alors que c'était impossible cet hiver en raison de l'école''. Pour le 2e du Grand Prix du Général Patton 2018, cette décision est la bonne. Elle devrait lui permettra de franchir un palier prochainement. ''Ce sera mieux pour moi. Je peux me concentrer uniquement sur les courses et l'entraînement. C'est donc différent que d'étudier en même temps'', conclut-il.