Christophe Laporte : « Je sentais que je roulais vite »
Christophe Laporte est l’homme fort du Tour du Poitou-Charentes 2019. Vainqueur des deux premières étapes, le coureur de Cofidis a confirmé sa très bonne forme actuelle en s’offrant ce jeudi après-midi la quatrième étape (voir classement), un contre-la-montre de 23 kilomètres disputé entre Leigné-les-Bois et Pleumartin (Vienne). Alors qu’il semble bien parti pour succéder ce vendredi à Arnaud Démare, le Varois revient sur sa performance pour DirectVelo.
DirectVelo : Tu es l'homme fort de ce Tour du Poitou-Charentes !
Christophe Laporte : J'attendais ce contre-la-montre pour voir mes sensations. Je me sentais bien sur ce chrono. J'ai bien récupéré de l'étape de ce matin. Je voulais donner le maximum et c'est ce que j'ai fait. Je n'avais pas d'informations pendant le chrono. J'ai tout donné pour ne pas avoir de regrets à l'arrivée. Je sentais que je roulais vite et bien. Je me suis bien appliqué, notamment sur la position. Je suis content de mon chrono.
Tu n’avais même pas le temps intermédiaire ?
Non, mais de toute façon si j'avais eu du retard, je n'aurais pas pu accélérer. Et si j'avais de l'avance, je n'aurais pas ralenti. J'aime bien gérer mon chrono seul, sans connaître les temps. Comme je l'ai dit, je sentais que je roulais bien. Je n'ai pas l'habitude de faire des chronos de 23 kilomètres. J'ai déjà gagné des prologues ou des chronos de 15 kilomètres mais jamais sur cette distance. Ça me donne envie de travailler encore le chrono.
« ON NE VA PAS NOUS FAIRE DE CADEAU »
Tu as roulé à 50,243 km/h de moyenne !
Je ne le savais pas. Il n'y avait pas beaucoup de virages. Il y avait juste la bosse et une descente sinueuse, sinon c'était linéaire. Je n'ai quasiment pas freiné, alors je me doutais que la moyenne serait haute. Mais peut-être pas autant. La route rendait bien. Il y avait peu de vent. C'était un beau chrono, de rouleur.
Ce vendredi, vas-tu courir pour remporter l’étape ou penser exclusivement au général ?
Mon objectif sera de remporter ce Tour du Poitou-Charentes. L'équipe va avoir beaucoup de travail sur cette dernière étape. On ne va pas nous faire de cadeau, ce qui est normal. On fera le maximum pour gagner la course. Si je vois que ça se termine au sprint massif, je viendrai m'y mêler. J'étais déçu ce (jeudi) matin de ne pas m’imposer. L'équipe avait encore fait un gros travail pour bien me lancer mais je n'étais pas dans les roues. Un sprint, ça reste aléatoire. La chance n'était pas de notre côté cette fois-ci.