Thomas Boudat : « L’important, c’est de se relever »
Thomas Boudat n’a pas trouvé l’ouverture sur les routes du Tour du Poitou-Charentes. 8e à Pleumartin puis 4e à Poitiers, le sprinteur de Total Direct Energie a donc dû se contenter de deux Top 10. Alors qu’il n’était pas parvenu à se mettre en évidence sur les routes du Tour de Wallonie puis du Binck Bank Tour, le Girondin admet connaître une période délicate. “Je n’attends pas grand-chose de cette fin de saison. Je veux déjà reprendre confiance en moi”, admet celui qui a été touché par sa non-sélection pour le dernier Tour de France. “Clairement, ça a été un moment difficile. J’ai essayé de retrouver des repères sur le sprint, pour reprendre confiance en moi. C’était un gros coup d’arrêt alors que je marchais vraiment fort au Championnat de France. Ne pas faire le Tour a été une grosse frustration. Derrière, il a fallu remettre la machine en route. Le mental joue beaucoup. C’était difficile mais je suis revenu en bonne condition”, lâche-t-il tout de même en tentant de faire preuve d’optimisme.
« CE N’EST PAS FACILE, JE TROUVAIS ÇA DUR »
Le coureur de 25 ans a eu le temps d’échanger avec son manager, Jean-René Bernaudeau, quant à sa non-sélection pour la Grande Boucle. “Jean-René avait peur que j’aie pas mal d’appréhensions en vue des sprints, à cause de mes chutes au Tour de Suisse et au Championnat de France, où j’ai pris une bonne gamelle. Il a préféré assurer le coup en mettant Niccolo Bonifazio. Je peux comprendre cet argument. Forcément, quand ça nous concerne directement, ce n’est pas facile, je trouvais ça dur, mais c’est le sport. L’important, c’est de se relever et de repartir de l’avant. Je veux montrer que je suis présent. Il n’y a que comme ça que ça marche”.
« J’AI DES CONTACTS AVEC D’AUTRES ÉQUIPES »
Pour 2020, Thomas Boudat est dans l’incertitude. Le lauréat du dernier Circuit de Wallonie n’est pas certain de poursuivre l’aventure dans la même formation. “Il n’y a rien de fait. On attend la validation du budget par Total Direct Energie. Les négociations sont en cours, et on va voir comment ça va se terminer”. Toutes les possibilités sont ainsi envisagées, y compris celle de changer d’air. “J’ai des contacts avec d’autres équipes, mais je me concentre d’abord sur mon job, à 200%. Quand je cours, je suis motivé à bloc. J’essaie de mettre le reste de côté, même si parfois, c’est forcément difficile. Le reste sera dans la continuité de ce que je ferai sur le vélo, alors il faut que je me concentre sur l’aspect sportif”.