Reuben Thompson : « En France, il y a 100 vainqueurs potentiels »
La découverte se poursuit. Reuben Thompson a disputé, ce lundi, son premier Championnat du Monde. Le Néo-zélandais a terminé 29e de l'exercice chronométré, à 2'49" d'Antonio Tiberi (voir classement). "L'ambiance était folle. C'était incroyable. Honnêtement, je n'ai pas bien dormi la nuit qui précédait", déclare-t-il à DirectVelo.
« J'AI BEAUCOUP APPRIS »
Le Junior 2 n'avait jamais disputé ce type de chrono en Nouvelle-Zélande mais il a apprécié le parcours proposé dans le Yorkshire, avec des montées et des descentes. "Là-bas, c'est plutôt plat et le niveau n'est évidemment pas le même. J'ai beaucoup appris au cours de ce chrono", glisse-t-il. Ce vendredi, il doublera avec la course en ligne.
Cet été, il est arrivé en France au VS Valletais. Avant cela, il ne s'était jamais rendu en Europe et n'avait jamais voyagé plus loin qu'en Australie. "C'était incroyable cette expérience en France", lance-t-il. Le « kiwi » a notamment été surpris par la densité et le niveau des courses. "En Nouvelle-Zélande, il n’y a peut-être que dix coureurs qui peuvent courir pour la victoire. Alors qu’en France, il y a 100 vainqueurs potentiels", révèle-t-il. "La tactique est vraiment différente. Il faut penser à bien garder son énergie et jouer sa carte au bon moment", poursuit-il.
DANS UNE ÉQUIPE CONTINENTAL EUROPÉENNE EN FÉVRIER
Reuben Thompson s'est bien adapté à la France puisqu'il a notamment terminé 2e du Prix de la Saint-Laurent, 3e du GP de Plouay ou 4e du Tour de la Vallée de la Trambouze (Fédérale Juniors). Il retient surtout sa prestation, avec la sélection de Nouvelle-Zélande, pour l'Ain Bugey Valromey Tour qui était sa première course UCI. "J'étais venu là-bas sans espérances. Je pensais faire moins bien que ce que j'ai fait. Le fait de terminer sur le podium de deux étapes et de finir 6e du classement a été très bon pour ma confiance de courir en Europe", reconnaît-il. Sa deuxième course UCI, la Ronde des Vallées, s'est moins bien passée puisqu'il a fini 21e. "J'espérais faire aussi bien qu'au Valromey, mais j'étais moins bien", regrette-t-il.
En contact avec des formations DN1, il a finalement signé pour une équipe Continental étrangère l'an prochain. "Je serai de retour en février. Je suis vraiment excité de voir ce que je pourrai faire l'an prochain", conclut-il.