Victor Thomas monte en pression. Régulier sur les deux premières manches de la Coupe de France Espoirs où il a terminé 11e à chaque fois, le sociétaire de Safir Ganova CKT s'est classé 7e de la dernière épreuve à Bagnoles-de-l'Orne (voir classement). "Je jouais la 4e place avec Maxime Gagnaire, Joris Delbove et Thomas Bonnet. Malheureusement, j'ai chuté dans le dernier tour, déclare-t-il à DirectVelo. J'étais mieux que sur les deux premières manches où j'étais à contretemps, même si je m'en suis pas trop mal tiré."

« BEAUCOUP DE PILOTAGE »

L'Espoir 4 a toujours préféré la seconde partie de la saison hivernale. "Je suis toujours mieux en fin de saison. Je n'ai pas l'impression de passer dix paliers, mais les écarts avec les coureurs sont souvent différents entre le début et la fin." Il tâchera de le prouver, ce samedi, à l'occasion du Championnat de France Espoirs de cyclo-cross.

Le coureur de 21 ans pense qu'il y aura de la boue à Flamanville, comme à l'accoutumée. "Je n'ai jamais connu Flamanville sur terrain sec. C'est un circuit physique et rapide même s'il y a de la boue. Il y a beaucoup de pilotage, je l'apprécie beaucoup." L'Alsacien espère se situer vers la 5e place. "Derrière les favoris Benoist, Crispin, Remondet et mon frère Théo, nous sommes quatre-cinq à rouler ensemble".

« CRESCENDO »

Après avoir un peu soufflé après la dernière manche de la Coupe de France à Bagnoles-de-l'Orne, Victor Thomas a augmenté progressivement les charges d'entraînement en vue du Championnat de France. "Je suis allé crescendo. Et j'ai disputé quatre cyclo-cross en une dizaine de jours dont trois régionaux et celui UCI à Pétange au Luxembourg".

Vendeur dans le rayon cycles à Décathlon, il bénéficie d'un emploi du temps allégé durant l'hiver. "J'ai un chef en or. Ça me permet d'avoir des hivers intensifs de cyclo-cross", reconnaît celui qui retournera durant la saison de route à son club d'origine, La Pédale d'Alsace. "C'était compliqué de demander des libertés à mon employeur durant le printemps et l'été la saison dernière quand j'étais à Charvieu-Chavagneux. C'est pour ça que j'ai décidé de ne pas continuer", termine-t-il.