Grande première pour Jacques Lebreton. A l’occasion du stage de cohésion à la neige, le Jurassien a été sélectionné pour la toute première fois de sa jeune carrière en Équipe de France. “J’ai découvert l’existence de ce stage l’année dernière, Max (Jarnet) y était. J’ai démontré deux-trois belles choses l’an passé. Avec ma 19e place au Tour de l’Avenir, j'espérais être là”, reconnaît-il. Début janvier, le sociétaire de l’EC Saint-Etienne Loire est venu en Maurienne sans vélo. “Mais c’est important pour la cohésion d’être présent, apprécie-t-il. Nous sommes quelques nouveaux alors c’est important pour mieux se connaître. On se croise toute l’année sur les courses mais ce ne sont pas les mêmes rapports”.

Régulier tout au long de la saison 2019, Jacques Lebreton a tapé dans l’œil de Pierre-Yves Chatelon à l’occasion du Tour de l’Avenir. Avec le passage chez les professionnels de Clément Champoussin et Jérémy Bellicaud, et un Aurélien Doléatto sorti des rangs Espoirs, des places sont à prendre chez les tricolores sur les courses montagneuses. L’intéressé en a bien conscience. “C’est vrai qu’il y a peut-être moins de concurrence que chez les puncheurs, analyse-t-il auprès de DirectVelo. Si je peux avoir une première sélection sur la Course de la Paix pour voir ce que je vaux, ça serait très bien. Il y aura toujours une équipe Auvergne-Rhône-Alpes au Tour de l’Avenir mais c’est évident que le disputer avec l'Équipe de France, c’est encore autre chose”.

FIDÈLE À L’ECSEL

Malgré trois propositions concrètes d’autres clubs de DN1, il a choisi de rester fidèle au club stéphanois. Une évidence pour le 9e du Tour du Pays Roannais. “En sortant de ma première année Espoirs, je voulais aller en DN1 et c’est le seul club qui m’a fait confiance, rappelle l’ancien coureur de l’AC Bisontine. Le club me connaît bien, et sait ce que je vaux. De plus, je m’y plais bien”.

Classé 5e du Grand Prix de Puyloubier l’an passé, le Franc-Comtois espère encore “être bien dès le début de saison”. Il va surtout préparer des épreuves de Classe 2 montagneuses, “comme la Ronde de l’Isard et le Tour de Savoie Mont-Blanc si l’équipe y retourne”. A l’inverse de l’an passé, il sera attendu cette saison. “L’an passé, c’était encore de la découverte en Espoir 2. J’ai pu accumuler de l’expérience et prendre de la force. Même si ça ne sera pas toujours évident, j’espère jouer cette année les premiers rôles sur les courses difficiles. J’ai envie d’en claquer une belle”.

Il se déclare “super impatient” de retrouver les courses escarpées du calendrier. “Je veux progresser sur mes points forts, comme la montagne, fait-il savoir. J’aime bien le chrono même si je ne serai jamais un excellent rouleur. Je vais bosser l'explosivité. Je peux encore progresser”.