Amandine Fouquenet : « Quand on a confiance... »
Les semaines se suivent et ne se ressemblent pas pour Amandine Fouquenet. A Flamanville, elle terminait 11e du Championnat de France loin de ses objectifs (voir le classement). Le dimanche suivant, dans le bain international de la manche française de la Coupe du Monde à Nommay, la sociétaire du Team Chazal-Canyon-3G Immo a repris sa marche en avant.
« JE NE ME CHERCHE PAS D'EXCUSES »
"Au Championnat de France, je n'avais pas de jambes, tout simplement. Sur un Championnat, ça ne pardonne pas, je ne me cherche pas d'excuses", indique-t-elle à DirectVelo. En revanche, à Nommay, l'ancienne Championne de France Juniors se sentait bien mieux. "J'étais plutôt contente de ma forme. Je pense que j'aurai pu faire mieux, ça sera l'objectif pour les prochaines courses".
Dans le Doubs, l'Espoir 1ère année termine à 33" de la 20e place (voir le classement). "J'ai chuté vers le deuxième ou troisième tour, juste après les planches, et ça m'a peut-être privé du Top 20. J'ai tenté de rejoindre le groupe dans lequel j'étais, mais c'est le groupe de derrière qui m'a rattrapée et j'ai continué la course avec elles. Ça fait partie du jeu et c'est comme ça".
« PAS DE RISQUE »
La lauréate du cyclo-cross international du Mingant-Lanarvily s'est adaptée au changement de nature du parcours. "Ce n'était pas du tout le même terrain par rapport au matin quand on l'a reconnu, et où tout était gelé. Le dégel a rendu le circuit glissant. Je n'ai pas voulu prendre de risque et j'ai mis des pneumatiques adaptés. Mais quand on va bien et qu'on a confiance en soi, peu importe le circuit. Là, j'avais confiance en moi et dans mes trajectoires".
Sélectionnée pour le Championnat du Monde Espoirs, elle va terminer sa préparation dimanche prochain à Hoogerheide pour la finale de la Coupe du Monde. "L'an dernier, j'ai fini vraiment loin. J'ai chuté plusieurs fois et ce n'était pas une course pour moi. C'était très boueux et on s'enfonçait. Cette année, tout dépendra de la météo pendant cette semaine", imagine-t-elle. Après les semaines, elle espère que les années se suivront sans se ressembler.