Avec les voyages et le roulement dans les formations d'une course à l'autre, le cyclisme pourrait être très exposé au coronavirus lors de la reprise. C'est pourquoi l'équipe WorldTour Lotto-Soudal a pensé à un système qui consisterait à diviser son effectif en trois fronts distincts. "Il y aura trois bulles et pour les former, les Grands Tours serviront de repères. Une bulle est une succession de courses pendant laquelle l'équipe conservera les mêmes coureurs et le même encadrement. Sur le papier, cela semble être la solution idéale", explique le médecin de l'équipe Jens De Decker à Sporza. Pour pallier d'éventuelles blessures, un coureur pourra changer de "bulle", en étant testé au préalable au covid-19.

Même s'il aimerait en faire de même avec l'équipe réserve, Lotto-Soudal Development Team, le directeur sportif Kurt Van de Wouwer ne voit pas comment il pourrait appliquer un dispositif équivalent à la structure des jeunes. "Pour notre staff, c'est difficile car la plupart d'entre eux combinent le vélo avec un autre boulot. De plus, nos coureurs font parfois partie d'autres bulles, comme celle de l'équipe nationale", explique-t-il à DirectVelo.

D'autant que le programme risque de ne pas être très étoffé pour Lotto-Soudal Development Team. En Belgique, il n'y aura aucune course UCI de Classe 2 en 2020. Les interclubs nationaux se comptent sur les doigts d'une main (voir le calendrier). Dès lors, il faudra se tourner vers les kermesses pros (voir le calendrier) et, dans la mesure du possible, les courses à l'étranger - comme le Tour d'Italie Espoirs - pour offrir un programme aux quinze coureurs de l'effectif.