Pro Immo Nicolas Roux tombe sur plus fort

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

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Marc Brustenga s’est - déjà - rappelé au bon souvenir des clubs français. Ce samedi, il a dominé dans le final des Boucles de l’Essor les coureurs du Team Pro Immo Nicolas Roux (voir classement). Malgré trois saisons dans le peloton français, Mickaël Guichard et Clément Jolibert n’avaient pas identifié leur adversaire. “Je le connaissais de ses années au VC La Pomme Marseille mais je ne savais pas que c’était lui avec nous. Je ne l’ai pas reconnu, reconnaît Clément Jolibert au micro de DirectVelo. Mais j’ai vu quand il est rentré avec Mickael qu’il était costaud”.

PAS UNE ARRIVÉE POUR CLÉMENT JOLIBERT

Selon Mickaël Guichard, les circonstances de course correspondaient aux qualités du coureur de Caja Rural. “Dans le final, on s'est retrouvé avec le vent de face pendant les 7 derniers kilomètres. Dès qu'il est rentré sur Clément (Jolibert), j'ai vu qu'il était fort, reconnaît le Corrézien. On a essayé de le décrocher, mais il avait une bonne giclette. Avec le vent de face, on n'arrivait pas à le dépasser avec assez de vitesse. Il arrivait toujours à sauter dans la roue. Il s'est même permis de me contrer à un moment”. Et c’est à trois qu’ils se sont présentés dans les rues de Boucau après une journée très pluvieuse.

Au sprint, Clément Jolibert était la meilleure chance des Auvergnats face à Marc Brustenga. Mais le terrain, en faux-plat descendant, n’était pas pour avantager l’ancien coureur du GSC Blagnac VS 31. “J’ai une pointe de vitesse mais l'arrivée ne me convenait pas du tout”. L’Espagnol s’est imposé aisément. “J’ai appris après la ligne que c’était lui. Le sprint est une de ses qualités. Je n’ai pas de regrets”, dit Clément Jolibert qui vise plutôt le printemps.

PRENDRE DES AUTOMATISMES

S’il a été battu, le Team Pro Immo Nicolas Roux a assumé son statut de meilleure équipe française. “Au début, on avait un peu le poids de la course avec les Vendée U, estime Mickaël Guichard. Des groupes partaient et on rentrait. Je pense qu'on a parfois fait trop d'efforts et qu'on l'a payé dans le final. Mais on est aussi sur les premières épreuves pour prendre des automatismes. Même si courir avec le maillot de Pro Immo, c'est différent, parce qu'on nous attend au tournant. Il faut être moins attentiste. On n'a pas grand chose à se reprocher”.

Mais pour lui, il faut se servir de cette journée pour progresser dans le futur avec les nouveaux éléments de l’équipe. “On s'est fait battre. On va réfléchir pour ne plus que ça se reproduise. Avec les circonstances actuelles, on ne s'est pas trop retrouvé. On a juste fait un week-end sur Clermont-Ferrand. Ce sont les premiers moments qu'on passe ensemble, on apprend encore à se connaître. Il faut profiter de ça pour courir ensemble et prendre des automatismes. Il n'y a pas de raison que ça ne marche pas”. Revanche dès ce dimanche au Circuit de l’Essor, deuxième manche de l’Essor Basque.

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