Boucles du Haut-Var - Ep. 3 : Les réactions
Célestin Guillon (Laval Cyclisme 53) a remporté, ce mardi, la troisième épreuve des Boucles du Haut-Var, une course réservée aux coureurs de 1ère et 2e catégories courue sur 139,3 kilomètres entre Aups et Tourtour (Var). Il a devancé Maxime Agut (AVC Aix-en-Provence) et Léo Boileau (EC Saint-Etienne Loire - voir classement). Aller à la réaction de : « Hier (lundi), on avait fait la reconnaissance de la course avec toute l’équipe. On s’était dit qu’entre les deux GPM, c’était l'endroit où ça allait sortir. On était trois coureurs protégés. Il fallait forcément réagir, en mettre un devant et en laisser deux derrière. J’ai fait le choix d’y aller à un moment où je trouvais qu’il y avait pas mal d’équipes représentées à l’avant et que ça pouvait sortir à la pédale. Un bon coup est sorti. D'abord, un premier groupe de trois puis c’est ressorti derrière avec trois autres gars et moi. On s’est bien entendu mais je pensais que ça allait rentrer dans la dernière bosse. « Ce matin, j’avais vraiment envie de prendre l’échappée. J’ai essayé dès le début de dynamiter la course, chose que j’ai réussi à faire en me retrouvant devant. Malheureusement, on n’était pas assez représenté. Les clubs présents à l’avant n’étaient pas forcément ceux qu’il fallait. Mais le principal était fait. Je savais que dans l’échappée, je pouvais faire quelque chose. J’ai essayé quand même. Il fallait basculer en haut de la bosse (le col de la Bigue) devant, c’est ce qu’on a fait. Après, on s’est fait reprendre.
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Au final, on a monté à un bon tempo et on a pu aller au bout. Je termine dernier du groupe. Ça s’est vraiment joué à l’impulsion dans les derniers hectomètres. Ce n’est pas forcément quelque chose que j’affectionne, c’était un peu long. Mais je suis content, c’était un bon petit test. Je ne savais pas trop comment j’étais au niveau des sensations. Il faut que j’améliore ma forme. J’espère être prêt pour le stage chez Cofidis en août. D’ici-là, j’espère qu’il y aura de belles courses avec le VC Rouen 76 ».
Sachant qu’on a un bon collectif cette année, j’ai essayé de placer mes coéquipiers jusqu’à Tourtour. On savait que la descente était un point stratégique et que ça allait casser. En bas, il y a 30 coureurs devant, dont quatre du CC Nogent-sur-Oise. C’était vraiment le coup parfait. Dans la vallée, je me suis mis à la planche pour l’équipe. Les petits jeunes se sont débrouillés avec les moyens qu’ils avaient. On a de quoi bien faire pour la suite. Demain (mercredi), on va revoir un peu les plans par rapport à l’équipe, le temps et mes jambes ».