Adrien Garel : « On n'a pas de la chance tous les week-ends »

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Pas de deuxième victoire consécutive pour Adrien Garel. Le sociétaire de Sojasun espoir-ACNC, vainqueur à Saint-Hilaire-du-Harcouët samedi dernier, doit cette fois-ci se contenter du podium lors de la Vienne Classic (Elite Nationale, voir classement). L'ancien pro revient sur son sprint et sur l'ambiance du peloton pour DirectVelo

DirectVelo : Que représente cette 3e place pour toi ?
Adrien Garel : C'est une confirmation même si je reste un gagneur. Deux victoires en deux courses, ça aurait été super bien mais c'est comme ça. Je sors d'une petite semaine de coupure, donc ce n'est pas si mal comme résultat. J'espère qu'il y aura des courses surtout, et que le peu de courses qui restent auront l'autorisation pour avoir lieu.

Comment s'est déroulé ton dernier tour ?
Super bien ! Les gars m'ont super bien placé à un tour de la fin. Je leur ai dit que la première arrivée était au virage à gauche à dix bornes de l'arrivée, quand on reprenait le vent de trois quarts face. Après, j'étais un peu esseulé mais ce n'est pas grave, le job était fait. Au briefing, on avait dit qu'il fallait virer dans les dix au dernier virage. Je vire 6-7e mais ça s'est plutôt tassé devant. J'ai appris que Théo (Menant) et Bryan (Alaphilippe) étaient 20-25e à ce moment-là. C'était assez loin de l'arrivée et ce sont eux qui arrivent avec plus de vitesse, et qui gagnent. C'est comme ça.

« TOUT LE MONDE VEUT SE MONTRER, C'EST LOGIQUE »

Que t'a-t-il manqué lors de ce sprint ?
Je n'ai pas mon capteur mais j'ai dû faire un sacré sprint. Il m'a manqué un peu de chance et le fait d'avoir viré un peu plus loin, finalement, alors que ce n'était pas l'objectif du départ. C'est une arrivée en faux-plat montant comme je les aime mais c'est un peu la roulette russe. Si un mec fait tout le début de la bosse à bloc, il valait mieux virer 5e comme je l'ai fait et ils n'auraient pas pu gagner. La semaine dernière, j'ai eu de la chance en étant du bon côté de la route. On n'a pas de la chance tous les week-ends.

Ressens-tu de la nervosité au sein de ce peloton ?
Oui, il y avait beaucoup de nervosité car ça n'a pas trop roulé de la journée. Tout le monde est un peu frais et veut faire sa place alors qu'il y a 200 coureurs. En plus, on ne sait pas s'il y aura encore beaucoup de courses, alors chacun veut se montrer et c'est logique. On s'adapte car ça restera nerveux tant qu'il n'y aura pas de courses avec moins de coureurs. 

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