Samuel Leroux : « J’aime courir avec les amateurs »

Crédit photo Freddy GUÉRIN / DirectVelo

Crédit photo Freddy GUÉRIN / DirectVelo

Samuel Leroux s’est fait plaisir cette semaine. Privé de compétitions pendant un mois - et notamment de sa course fétiche, les Quatre jours de Dunkerque -, le Nordiste a pu enchaîner trois compétitions en quatre jours, ce week-end, avec le Circuit de Wallonie jeudi puis les deux épreuves dans le Lionnais, en Maine-et-Loire, samedi et dimanche. Le sociétaire de la formation Xelliss-Roubaix Lille Métropole - 26 ans - s’est même montré le plus fort ce dimanche, lors du Tour du Pays Lionnais (Élite Nationale), en réglant au sprint ses quatre derniers compagnons d’échappée (voir classement) dont le vainqueur de la veille, l’Estonien Kirill Tarassov. Samuel Leroux est revenu sur ce succès pour DirectVelo au moment du podium protocolaire.

DirectVelo : C’est une victoire au milieu des amateurs, mais tout de même une victoire !
Samuel Leroux : C’est bien. Je voulais faire un bon week-end de courses. Je suis content d’avoir pu enchaîner trois jours de course depuis jeudi. J’aime bien revenir courir au milieu des amateurs. J’ai la force acquise chez les pros mais il me manquait ce punch que l’on retrouve justement sur les courses amateurs.  

Tes équipiers et toi-même avez été particulièrement actifs tout au long de l’après-midi…
Je voulais tout de suite être devant. Il y a eu un bon coup de bordure des Belges et le peloton s’est cassé en deux après une grosse heure de course. Puis c’est rentré et je me suis mis en queue de peloton, en me disant que ça n’allait plus sortir et qu’il fallait attendre. Vers le Km 100, je me suis remis devant et c’est là que c’est sorti, juste avant la ligne, à trois tours de l’arrivée. On s’est retrouvé à un bon paquet devant, on était trop nombreux (30, NDLR). Certains roulaient, puis ne roulaient plus… Il fallait que ça bouge. Alors mes équipiers Thomas (Denis) et Valentin (Tabellion) ont encore accéléré et on s’est retrouvé à une dizaine devant (treize, NDLR). C’était mieux. Et là, on a bien roulé jusqu’au bout.

Puis le groupe s’est encore scindé dans les tous derniers kilomètres…
On est ressorti à cinq bornes de l’arrivée. Et ça s’est ensuite joué au sprint entre nous. Juste avant, dans la bosse, j’ai senti que tout le monde était à bloc sur le haut. Mais je pensais déjà au sprint. Je savais que je n’avais pas une grosse giclette mais que j’avais quand même une bonne pointe de vitesse. Il fallait, par contre, que je lance de loin. Et c’est ce que j’ai fait en y allant aux 300 mètres. Chez les pros, on perd notre punch en quelque sorte, et on devient “tracteurs” comme on dit. Là, en amateurs, ça ne débranche jamais et c’est aussi dur que chez les pros. Enfin… C’est différent. J’aime courir avec les amateurs.

« LES BOUCLES DE LA MAYENNE SONT UN VRAI OBJECTIF »

Tu avais déjà couru sur exactement le même circuit hier, samedi, pour la Ronde du Lionnais...
C’était plus dur qu’hier. Il y avait plus de vent et les organismes étaient fatigués de la veille, notamment avec la pluie que l’on a pris (samedi).

Bien qu’il ne s’agisse que d’une Élite Nationale, ça reste bon pour la confiance avant les échéances à venir !
Bien sûr. J’avais besoin de courir, j’ai repris à Châtillon-Dijon et depuis, ça me fait donc des jours de course en plus (avec également le GP de Percy-en-Normandie, NDLR). C’est bien avant d’enchaîner avec une kermesse en Belgique mercredi puis le Tour du Finistère et les Boucles de la Mayenne.

Quels seront tes principaux objectifs pour le reste de la saison ?
Les Boucles de la Mayenne, justement, sont un vrai objectif. Le rendez-vous N°1 pour moi était les Quatre jours de Dunkerque mais pour la deuxième fois d’affilée, c’est raté. J’habite à Calais, c’est vraiment chez moi et c’était un gros objectif. Mais bon, on a fait sans. On s’est bien entraîné, notamment via un stage collectif avec l’équipe, et j’espère donc bien figurer en Mayenne. Puis je me focaliserai surtout sur les courses de fin de saison. Je pense aux courses belges ou pour flahutes comme Isbergues, Lillers ou encore Fourmies. 

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