Lukas Drapier : « Ça concrétise le travail de la semaine »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Lukas Drapier a déjà retrouvé l’Espagne. Ce week-end, il participe - près de Huesca, au nord du pays - au Challenge de Guara. Le week-end précédent, le coureur du Lescar VS avait pris la 5e place du Tour d’Alicante, dans le sud de la péninsule ibérique cette fois-ci (voir classements). “Je n’avais pas spécialement d’ambition là-bas, assure-t-il à DirectVelo. Je me suis senti bien pendant la course. C’est mon premier résultat de la saison, ça concrétise le travail que je fais toute la semaine. Je suis satisfait. C’est donc sur le terrain que le sociétaire du club de N3 a découvert ses capacités à enchaîner les étapes. “C’était ma première course de trois jours. Je voulais prendre les étapes au jour le jour et voir ce que je pouvais faire. Je savais juste qu’il y avait pas mal de dénivelé sur la deuxième étape et que ça pourrait me convenir.

Et pour être performant, Lukas Drapier a pu compter sur une équipe soudée. “Les gars ont fait un bon boulot, surtout sur la deuxième étape. C’était top. On a réussi à courir tous ensemble et c’est ce que les directeurs sportifs attendent de nous donc on est vraiment tous contents. Pour le Pyrénéen, l’évaluation du niveau sur ce Tour d’Alicante passe par une comparaison avec les épreuves de sa région. “Ça n’était pas aussi dur qu’une course comme l’Essor basque par exemple. Mais ça roulait fort et ça ne débranchait jamais. C’était assez dur parce qu’une fois que ça partait, c’était à bloc jusqu’au bout.

« BIEN FAIRE AU TOUR DU PIÉMONT PYRÉNÉEN »

Arrivé pendant l’intersaison au Lescar VS, l’ancien coureur de Tarbes Cycliste Compétition a débuté sous ses nouvelles couleurs en février sur... l’Essor basque. Pour le coureur de 20 ans, la participation à de telles courses était un objectif à long terme il y a quelques mois de cela. “L’objectif que j’avais, c’était de passer dans la DN l’année prochaine. J’ai atteint cet objectif tôt dans la saison. Maintenant, ce n’est que du bonus. Je prends de l’expérience. Ça ne fait que deux ans que je fais du vélo. Je fais le plus de courses possibles et j’apprends.

Lukas Drapier est venu au cyclisme après une chute en moto-cross, la discipline qu’il pratiquait auparavant. “Pascal Baudron et Gilbert Duclos-Lassalle ont eu un gros rôle dans cette opportunité de courir dans la DN. Maintenant ce n’est que du plaisir”, insiste-t-il. Alors qu’il est rassuré vis-à-vis de son niveau sur des courses à étapes, le Tarbais garde les Pyrénées en ligne de mire. “Je sais que je peux passer les courses de trois jours. Le Tour du Piémont Pyrénéen va arriver vite. Une des étapes part juste à côté de chez moi. Il y aura ma famille et mes amis. Je veux bien faire là-bas.

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