Grand Prix Christian Fenioux : Les réactions
Tristan Delacroix (Team Sprinter Nice Métropole) a remporté, ce samedi, la 28e édition du Grand Prix Christian Fenioux, deuxième manche de la Coupe de France N2, à Heugnes (Indre). Après 148,7 kilomètres de course, il a devancé Maxime Gressier (Paris Cycliste Olympique) et Antoine Roussel (CR4C Roanne - voir classement). Le Paris CO reste en tête du classement de la Coupe de France N2 avant les deux dernières manches (voir classement). Aller à la réaction de : « À la dernière manche de Coupe de France (la 2e étape des Boucles Nationales du Printemps), je me fais reprendre à 200 mètres et je fais déjà 2e. Je suis déçu de faire 2 pour la quatrième fois de la saison. Mais Tristan (Delacroix) était plus fort. « J'étais dans l'échappée de 30. Quand Mathieu Guiziou est ressorti, j'essayais de filocher. Quand le peloton a rattrapé tout le monde, je suis ressorti tout seul. Gressier est rentré avec un gars de Chartres et un autre de Nice mais ils se sont écartés. Je rentre tout seul sur Gressier et nous avons attendu Delacroix. Il était resté dans le peloton toute la journée, il avait de la fraîcheur et on a tout de suite senti qu'il passait de gros relais.
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J'ai tout tenté pour que ça n'arrive pas au sprint massif. J'ai attendu le dernier moment pour sortir. C'est la première fois que je cours ici. Si tu fais la course sur un circuit comme ça, c'est dur de tenir toute la journée. Je suis rentré tout seul sur Antoine Roussel. Quand j'ai vu que Tristan revenait sur nous, j'ai dit au gars de Roanne de l'attendre car il valait mieux être à trois avec lui, vu comme c'est un motard... On a tout donné dans le dernier tour. Au sprint, Tristan était plus fort. Quand il a démarré, il m'a laissé à deux longueurs. C'est une bonne journée pour nous pour la Coupe de France.
Je suis stagiaire chez Lviv. J'ai déjà couru une kermesse avec eux dimanche dernier. J'ai fait toute la course devant jusqu'à deux tours de l'arrivée. Ça m'a rassuré et ça m'a fait du bien d'être devant avec des grosses "marmules". Chaque week-end, je dois m'adapter aux différentes façons de courir. Avant j'étais un peu fou-fou, maintenant mon but est de performer et d'attendre le dernier moment ».
J'ai commencé à accuser le coup, ça devait être un début d'insolation, pourtant je m'étais bien hydraté. À 400 mètres de l'arrivée, j'étais en tête du groupe. Ils ont déboité, j'ai essayé de me lever mais ils m'avaient déjà pris quelques longueurs. Je voulais sauvegarder ma 3e place. Je n'ai pas cherché à désorganiser le groupe en attaquant. Sur cette course, il faut compter ses coups de pédale.
Je suis Espoir 3 et l'année dernière c'était ma première vraie saison en Élite. Mais avec le coronavirus, j'ai fait les trois derniers mois à fond pour découvrir. J'ai attrapé le covid au Championnat de France Espoirs en octobre et ensuite, j'avais du mal à récupérer après les entraînements. Mon début de saison, cette année, était en-dessous de mes attentes mais après la coupure pour les N2 ça s'est amélioré. J'avais fait une bonne préparation pour l'Alpes Isère Tour, et depuis ça va mieux. Depuis quelques mois j'enroule plus de braquet, je finis mieux mes courses.
La Coupe de France N2 est très importante pour le club. Nous avons de bons éléments pour le contre-la-montre par équipes de samedi prochain (GP Gustave Beignon, NDLR). Le club met tout en œuvre pour qu'on réussisse. Nous étions trois aujourd'hui (samedi) dans l'échappée, on n'a jamais été piégé de la journée. Il n'y a pas un leader désigné, ça change à chaque course. Le Tour du Périgord me convient mieux que le Fenioux, car je suis plutôt rouleur-grimpeur. J'ai encore un peu de mal quand il faut frotter en début de course, c'est ce qu'il m'a manqué au Championnat de France Espoirs ».
Crédit vidéo : Cédric Congourdeau - DirectVelo