Carlos Rodriguez à l'assaut du Grand Colombier

Crédit photo Christian Cosserat - DirectVelo

Crédit photo Christian Cosserat - DirectVelo

Depuis l’abandon de Juan Ayuso lors de la quatrième étape (lire ici), Carlos Rodriguez est le leader unique de l’Espagne sur le Tour de l’Avenir. “Pour moi, l’objectif reste le même, à savoir être devant le plus longtemps possible. Je vais faire de mon mieux pour gagner le Tour de l’Avenir“, déclare à DirectVelo l’habituel sociétaire d’INEOS Grenadiers.

Après sept journées, l'Espagnol de 20 ans est 7e au général (voir classement). “Les premières étapes ont été très nerveuses. J'ai perdu du temps, mais je suis quand même toujours dans la course pour finir bien placé“. Ce Tour de l’Avenir est un des principaux objectifs de sa saison. “Je me suis préparé de manière à atteindre mon pic de forme ici. Si je ne suis pas dans ma forme optimale, je pense que je n'en suis pas loin. J’espère que les jambes vont bien répondre dans la montagne“. Pour la mise en bouche sur les routes escarpées du Jura ce jeudi, il a fini 6e au sprint d’un peloton réduit. “Mes sensations étaient bonnes. C’était un peu court, j’espérais que ce soit un peu plus dur“.

« JE PRÉFÈRE LES COLS LONGS ET DIFFICILES »

L'Espoir 2 se considère comme un coureur tout-terrain. “Je grimpe assez bien, mais je me demande encore dans quel domaine je suis le meilleur. Je suis encore jeune et je peux progresser partout. J'aime la montagne en général, mais ce que je préfère, ce sont les cols longs et difficiles“. Avant d'attaquer le Grand Colombier sur le Tour de l'Avenir, il estime devoir progresser dans tous les domaines. “Si on veut être devant, on doit être meilleur partout. On doit sprinter plus vite, rouler plus vite, grimper plus vite. Il faut aller plus vite dans tous les aspects. Je dois encore travailler dur“.

Carlos Rodriguez évolue pour la deuxième année chez INEOS Grenadiers. Il a notamment pris part au Critérium du Dauphiné et a terminé 4e du Tour d'Andalousie cette saison. “Je suis content de pouvoir courir des épreuves aussi importantes. Je sens que je suis dans le rythme. À chaque course, je me sens encore mieux. Dans les étapes de montagne, je reste dans le groupe des leaders de plus en plus longtemps pour aider mes coéquipiers. J'espère que je vais encore bien progresser dans les années à venir pour être encore meilleur. J'apprends beaucoup des coureurs plus expérimentés de l'équipe qui me disent quand être à l’avant et comment se préserver pour ne pas dépenser d’énergie inutilement“.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Carlos RODRIGUEZ CANO