Mondial - Espoirs Hommes - CLM : Les réactions
Johan Price-Pejtersen (Danemark) a remporté, ce lundi, le Championnat du Monde Espoirs Hommes du contre-la-montre, disputé entre De Knokke-Heist et Bruges sur une distance de 30,3 kilomètres. Le Danois a devancé l'Australien Lucas Plapp et le Belge Florian Vermeersch. Johan Price-Pejtersen succède au triple tenant du titre Mikkel Bjerg au palmarès (voir classement). Aller à la réaction de : « Je n'ai pas connu une mauvaise journée ! La fin était stressante. J'ai cru à la victoire, mais Johan a fait un très bon chrono. Il n'y a aucun endroit où j'aurais pu faire mieux... « Je ne suis certainement pas satisfait de ma prestation aujourd'hui (lundi). Il y a quatre coureurs qui ont fait mieux que moi. C'est dommage. On peut quand même considérer que je ne suis pas très loin du sacre mondial. Une grosse vingtaine de secondes, ce n'est pas énorme sur une distance de 30 kilomètres. Je n'ai couru que quatre ou cinq épreuves contre la montre dans ma vie. On peut dès lors considérer que ma progression est très rapide. Je n'ai pas disputé les Championnats d'Europe pour favoriser les Mondiaux. C'est un choix que j'ai fait moi-même. Ça ne sert à rien de réfléchir à ce qu'aurait apporté une décision différente. « Etonnamment, j’ai quand même pris beaucoup de plaisir. Je pensais que ça allait être vraiment dur parce que c’était long. C’est quand même bien allé. Au début, je n’avais pas de bonnes jambes. Il fallait surtout être régulier, ne pas s’enflammer au début pour ne pas s’écraser. J’ai bien réussi à gérer mon effort, j’ai bien fini. J’en ai peut-être gardé à peine trop sous la pédale au début. Je suis quand même content. J’ai fait une performance correcte même si le résultat n’est pas extraordinaire. Mais ça me donne des envies pour l’année prochaine pour vraiment travailler cette discipline. J’ai bien fini, j’ai bien géré... C’est un chrono correct. « Ce chrono ne me convenait pas à 100%. J'aurais préféré qu’il y ait quelques bosses sur le parcours. Niveau watts, j’ai quand même fait mieux que ce qui était prévu. J’imagine qu’il faut donc être satisfait. Aujourd'hui (lundi), je ne gagne pas, mais mes indicateurs de watts sont plus élevés. C'est ça qui me rend fier. C'était quand même un beau moment. Après, je ne suis encore qu’Espoir 2, j’ai encore le temps de grandir. J'avais remporté le contre-la-montre du Tour de Namur, mais le parcours me convenait mieux là-bas. Il y avait deux côtes. « C’était un chrono qui me convenait pas mal. J’ai pris du plaisir. Parfois, je ne suis pas très à l’aise quand ça tourne beaucoup. En tant que pistard, j’ai l’habitude des longues routes droites comme ça. J’ai pris le même tempo qu’au Championnat d’Europe, en sachant qu’il y avait dix kilomètres de plus. C’est le premier long chrono que je fais. Avant, c’était plutôt sur des distances de 20-22 kilomètres. Là, c’était 30 bornes. On a le temps de s’écraser sur la fin. Au Championnat d’Europe, je n’ai pas eu une préparation exceptionnelle. Ici, j’ai pu accélérer à cinq-six kilomètres de la fin. Je pense que j’aurais pu commencer à accélérer plus tôt, vers le milieu de parcours. J’ai fini assez fort. « Je n’avais pas la prétention d’aller jouer face aux mecs qui courent déjà en WorldTour. C’est ma première année Espoir. J’étais ici pour apprendre et voir ce que je vaux sur un chrono de 30 bornes. Je venais sans pression. C’était une super expérience, je vais en profiter. Je suis quand même satisfait de mon effort. J’ai réussi à en remettre dans les cinq derniers kilomètres. La vitesse était élevée. « Ça s’est bien passé. Je pense que je suis parti un peu trop lentement parce que je me sentais vraiment bien dans le final. J’ai essayé de gérer ce chrono différemment par rapport au Championnat d’Europe où je suis parti trop fort et où j’ai souffert à la fin. La météo était plus ou moins la même. Il y avait du vent de côté, mais j’ai surtout senti beaucoup de vent de face. C’est peut-être parce que j’étais dans un mauvais jour, je ne sais pas. Tu dois bien rouler car si tu exploses, il n’y a aucun moment pour récupérer. « Après le Championnat d’Europe, je me suis battu avec moi-même pour la préparation. Je suis un peu tombé malade, j’ai pris un coup de chaud en Italie. Là, c’est la température idéale pour faire du vélo, il ne fait pas trop chaud et le vent était favorable donc on ne va pas se plaindre ! Les conditions étaient parfaites mais je n’ai pas pu tenir ce que je devais tenir au niveau des watts. Être ici, c’est déjà pas mal parce que cette semaine a vraiment été compliquée pour moi. J’ai fait comme je pouvais... ».
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Je passe pro cet hiver chez Ineos sans avoir une grande expérience sur la route. Ça va me prendre quelques semaines pour m'adapter. C'est pourquoi je vais participer ces prochains jours, comme stagiaire, à plusieurs courses en Italie. Je vais disputer notamment le Gran Piemonte et Milan-Turin. Ça sera un bon test pour voir où j'en suis. Ces deux dernières saisons, l'objectif était tellement centré sur les Jeux Olympiques que je n'ai pas accordé d'importance à la route. Cette année, je n'ai fait que le Tour Down Under organisé avec les coureurs locaux et les championnats nationaux. Je vais apprendre sur les courses. Mais je suis confiant en ma capacité à faire la transition ».
Dans quelques jours, nous aurons la course en ligne. Notre équipe a de bonnes chances, mais c’est également le cas pour d’autres formations. Tous mes coéquipiers ont une belle carte à jouer. Et si ça se termine au sprint, on pourra compter sur Olav Kooij ».
Je préfère qu’un chrono soit vraiment court. Il faut avoir l’habitude d’en faire. C’est mon troisième de l’année. Je n’ai pas pu faire celui du Championnat national car j’étais blessé. Je suis content que le sélectionneur m’ait donné l’opportunité de faire ce chrono car je n’ai pas rempli les critères de sélection.
Pour la course en ligne, on n’est pas les grands favoris. On n’a pas de grandes cartes à jouer, mais un Championnat reste une course avec beaucoup de mouvements. Il faudra anticiper, attaquer et aller de l’avant. C’est en prenant les opportunités qu’on aura la chance de finir devant ».
L'an prochain, chez Sport Vlaanderen, je vais beaucoup apprendre. C'est un choix réfléchi de les rejoindre. Le WorldTour, c'est une marche bien plus élevée. Je dois grandir pas à pas, année après année ».
Je ne ferai pas la course en ligne. J’ai pris part aux Jeux Olympiques et au Tour de l’Avenir et je vais maintenant me préparer pour le Championnat d’Europe sur piste à Granges à la maison. Après je serai au Championnat du Monde, toujours sur piste, à Roubaix ».
Il y avait une petite section vent de face. Sur le reste, il y avait beaucoup de vent de côté. Dès qu’on sortait des pavés, c’était vent de dos jusqu’à l’arrivée. Avec le vent de dos, ce n’est pas là que tu gagnes beaucoup de temps car tout le monde roule à 54-55 km/h. Il fallait pouvoir en remettre dans le vent de face. J’aurais peut-être pu me faire un peu plus mal, c’est une mini erreur.
Le plan était de venir en Europe pour espérer passer en Continentale. Ça a débouché extrêmement rapidement sur quelque chose puisque je suis stagiaire chez Rally Cycling. J’ai réussi à me démarquer rapidement et à faire une bonne saison pour prendre du coffre pour les années qui vont suivre. C’était une bonne saison d’apprentissage. Je vais encore disputer deux courses avec avec Rally : Paris-Chauny et le Circuit des Ardennes. Ensuite, je retournerai chez moi. Je suis en France depuis le 10 janvier. J’ai hâte d’aller voir mes amis. L’an passé, j’ai fait cinq jours de course contre 70 cette saison. Je commence à manquer de fraîcheur, j’ai hâte de finir fort, puis débrancher la machine ».
J’ai beaucoup souffert cette année. J’ai eu le Covid et je me suis cassé la clavicule. J’ai quand même pris beaucoup d’expérience. J’espère progresser cet hiver et revenir plus fort l’an prochain. Je retourne à la maison, j’irai dans une équipe anglaise. En France, j’ai eu beaucoup de mal avec la barrière de la langue, c’était compliqué pour moi ».