Joshua Dubau : « J’avais à cœur de ne pas recommencer »
Joshua Dubau a pris le meilleur sur Loris Rouiller. Devancé lors de la première manche de la Coupe de France à Pierric au début du mois par l’Espoir suisse, le sociétaire du Team Peltrax-CS Dammarie-lès-Lys s’est imposé ce samedi à Quelneuc (voir classement). Le coureur de 25 ans, qui s’adjuge sa deuxième manche après celle du dimanche à Pierric avec les Élites, exprime au micro de DirectVelo sa satisfaction.
DirectVelo : On t'imagine heureux d'avoir pris le meilleur sur Loris Rouiller !
Joshua Dubau : À Pierric, j’avais eu quelques soucis avec mon vélo qui m’ont vraiment empêché de jouer la victoire. Je savais que la condition physique était là. J’étais juste déçu de ne pas avoir pu entièrement jouer la bataille pour la victoire. Je pense que j’aurais largement pu la jouer. Je suis content de me sortir de ces problèmes-là. En plus, la semaine dernière, ça a fait rebelotte sur une course en Alsace (à Pfastatt-Lutterbach où il a été devancé par Steve Chainel, NDLR). Ça fait deux fois que je perds à la suite de problèmes techniques. J’avais à cœur de ne pas recommencer sur cette nouvelle manche de Coupe de France. Je savais qu’il y avait quand même du niveau et que Loris allait être très fort. Je suis content de revenir avec la victoire.
Vous êtes restés ensemble jusque dans le dernier tour…
On sait que Quelneuc est un circuit assez roulant où c’est un peu plus difficile de faire la décision. Ça se fait à l’usure et à la fatigue. Je pense que sur les accélérations, on a vu qu’on était deux au-dessus. On était peut-être plus explosifs mais il y avait par exemple Matthieu Boulo qui était très puissant et qui arrivait à lisser un peu plus les efforts. Il perdait quelques mètres sur le moment mais il revenait toujours un peu. Il fallait faire attention. C’est pour ça qu’à des moments on s’est relayé devant. On a tous les deux eu envie de jouer ce mano a mano devant et pas avec d’autres personnes. On a attaqué le dernier tour à deux. J’ai essayé de me positionner pour faire la décision et ça a fonctionné.
« J’AI POUSSÉ VRAIMENT FORT »
Comment as-tu produit ton attaque ?
Ce n’était pas réellement une accélération sur la route après la ligne d’arrivée, mais directement dans l’enchaînement de la descente, j’ai commencé à rouler fort. Je ne laissais pas le moindre moment de récupération. J’étais tout le temps en danseuse jusqu’au moment où j’ai vu qu’il avait perdu quelques mètres. J’ai vu que j’avais trois-quatre secondes d’avance. J’ai poussé vraiment fort pour faire la décision finale et pouvoir m’isoler pour la victoire.
Ce dimanche, sur ce même circuit, tu auras la pancarte comme tu as montré que tu étais le plus costaud ce samedi ?
Ça ne veut rien dire. On a vu à Pierric qu’il y avait eu des changements entre le samedi et le dimanche. Il peut y avoir des hommes qui seront là demain et qui n’étaient pas très présents aujourd’hui. Certes, je montre que je suis fort. Dans tous les cas, c’est toujours une victoire de prise et tout sera à remettre en question demain. Ce n’est pas parce que j’ai gagné aujourd’hui que je vais forcément gagner demain. On va essayer de calmer le jeu et on verra comment ça se passe.