Après trois saisons chez Sport Vlaanderen-Baloise, Thimo Willems (25 ans) va chercher à se relancer au sein de la nouvelle équipe Continentale belge, Minerva, en 2022 (voir ici). S'il n'a pas reçu de véritables explications quant à son non-prolongation, le Belge a une idée sur la question. "Je pense qu'ils n'étaient pas satisfaits de ma progression. C'est vrai qu'en 2020, je n'étais pas bien. En 2021, malgré les nombreux soucis de blessure et de maladie que j'ai connus (fracture du coccyx, coronavirus, NDLR), j'ai senti une nette amélioration. Je suis tombé huit fois durant la saison et pourtant, j'ai quand même fait quelques résultats en fin de saison comme ma 5e place sur la troisième étape du Tour du Benelux, ma 7e au Tour de Drenthe et une 12e aux Boucles de l'Aulne", explique-t-il à DirectVelo.

Des épreuves où l'ancien sociétaire d'EFC-L&R-Vulsteke a couru différemment que d'habitude. "Je n'ai pas trop réfléchi. J'ai couru à l'instinct. J'ai fait la course et ça a plutôt bien fonctionné. J'ai roulé comme je le faisais chez les Espoirs. C'est d'ailleurs le regret que j'ai de ces trois saisons. Lors de mes débuts professionnels, j'étais trop intimidé par les stars du peloton. Je me laissais trop facilement déborder."

LE RÊVE DE ROULER AVEC LE PETIT FRÈRE

Pour se relancer, le natif de Jette a reçu un appel de son ancien coéquipier chez Sport Vlaanderen-Baloise, Preben Van Hecke, directeur sportif chez Minerva. "Nous sommes restés amis et il m'a convaincu de continuer le vélo. Je n'ai pas longtemps hésité avant de signer". D'autant qu'il sera le fer de lance de l'équipe. "Je suis le seul avec un passé chez les pros. Donc, il est normal que je sois l'un des meilleurs de l'équipe. Je vais pouvoir donner des conseils aux plus jeunes sur la base de ce que j'ai appris chez Sport Vlaanderen-Baloise. L'objectif sera clairement de me mettre en évidence sur les ProSeries et Classe 1 en Belgique et de ramener un maximum de Top 10 sur ces courses."

Avec comme objectif de retrouver une place en ProTeam. "Ce serait le rêve évidemment". Et si possible avec le petit frère Jago, actif chez Wallonie-Bruxelles Development. "Je sais qu'il aura l'opportunité de rouler quelques courses pros en 2022. Ce serait génial de rouler dans le même peloton à l'occasion. C'est un profil différent du mien. Jago est un grimpeur.  Si je peux l'aider, ce sera avec plaisir. Et si jamais on pouvait se retrouver dans la même équipe un jour, ce serait juste fantastique".