Équipier toute l’année, Nico Denz rêve du titre national
Paris-Nice (2.UWT) marquait pratiquement une seconde reprise de saison 2022 pour Nico Denz. L’Allemand avait lancé son exercice annuel lors du Tour d’Arabie Saoudite (2.1) début février mais il a ensuite contracté la Covid-19. “J’ai eu du mal à récupérer et à me mettre dedans. Il m’a fallu deux semaines pour retrouver une condition normale. C’est une reprise compliquée avec des hauts et des bas mais Paris-Nice m’a fait du bien”, se réjouissait le coureur du Team DSM dimanche, auprès de DirectVelo, en marge de la dernière étape de l’épreuve. “J’ai retrouvé un peu de vie en prenant l’échappée (samedi). C’était important mentalement, ça m’a fait du bien”.
Une journée à l’avant appréciable pour l’ancien coureur du CCF puis d’AG2R La Mondiale, qui n’a pas de grandes libertés au sein de la WorldTeam allemande. “Aujourd’hui, j’ai un rôle d’équipier bien défini au sein de l’équipe. Ils attendent de moi que je fasse le travail pour le collectif. C’était encore le cas cette semaine sur l’ensemble de Paris-Nice, où j’étais en appui de John (Degenkolb) ou Soren (Kragh Andersen). C’est un rôle important. Je suis dans le métier depuis quelques années maintenant alors je commence à avoir de l’expérience. L’objectif général, c’est clairement de transmettre aux jeunes”.
Un rôle d’équipier qui lui convient mais qui, à désormais 28 ans, ne l’empêche pas d’être ambitieux pour quelques occasions bien spécifiques. “Ce statut d’équipier ne veut pas dire que je ne peux pas bouger. J’ai la possibilité d’aller dans des coups comme je l’ai montré sur ce Paris-Nice et d’ailleurs, j’ai toujours le Championnat national dans un coin de la tête !”. Alors qu’il sacrifie ses ambitions personnelles tout au long de la saison, Nico Denz rêverait de se voir récompensé d’un joli maillot de Champion d’Allemagne sur route en juin prochain. “Il faudra quand même voir si je peux en faire un objectif en arrivant sur un pic de forme à ce moment-là de l’année. Suivant mon calendrier, ce ne sera pas forcément le cas. Ce qui est sûr, c’est qu’on aura un bon groupe dans l’équipe car il y a pas mal d’Allemands chez DSM (huit au total, NDLR). Avoir plusieurs cartes à jouer, c’est toujours bien et ça peut être intéressant pour moi. J’aimerais rajouter cette course à mon palmarès !”.