Présent à Aubel-Thimister-Stavelot (2.1) la semaine dernière, Kay De Bruyckere est venu chercher les kilomètres nécessaires en vue du Championnat du Monde de VTT fin août, qui sera le point de départ vers les entrainements de cyclo-cross. La route, les labourés et le VTT, le Junior 2 combine donc les trois disciplines. "Ça demande de l'organisation et de la planification, mais tant que c'est possible, je veux continuer à cumuler les trois", assure-t-il au micro de DirectVelo.

Difficile pour lui de faire un choix vu que le sociétaire de Bert Containers-Doltcini obtient des résultats partout - 14e du Championnat d'Europe Espoirs de VTT à Anadia en juillet dernier, 7e du Championnat d'Europe Juniors de cyclo-cross la saison dernière -. Cette année, il a décroché la première étape à l'Acht van Bladel (2.1). "Ma saison sur route est réussie. Vu que je ne roule pas souvent sur la route, c'est génial de pouvoir gagner au niveau UCI. Aubel-Thimister-Stavelot est une super épreuve au niveau très relevé. La dernière étape avec plus de 2000 mètres de dénivélé est la course la plus difficile que j'ai roulée".

CONTINUER DE CUMULER LES DISCIPLINES

Cette semaine, le coureur de 18 ans était en stage avec l'équipe nationale pour être prêt pour le Championnat du Monde de VTT aux Gets, en France, du 24 au 28 août prochains. "Ma formation me donne la liberté de faire du VTT, mais c'est surtout grâce au soutien de la fédération que je peux faire des stages. C'est difficile pour moi à Maldegem, près de la côte belge, de pouvoir m'entrainer en VTT, mais de temps en temps, je descends sur Houffalize un week-end. Le VTT est parfait pour le cyclo-cross car tu y entraines ta technique. Ce Mondial est mon grand objectif de l'été."

Après le Mondial de VTT, Kay De Bruckyere va s'entrainer deux semaines sur son vélo de cyclo-cross, avant de commencer les compétitions. "Je viserai un Top 10 au Championnat du Monde. L'an prochain, je serai Espoir. Je pourrai rouler quelques cross au milieu des pros où j'essaierai de terminer". En 2023, il continuera d'alterner les trois disciplines avec Pauwels Sauzen-Bingoal, la formation-mère de Bert Containers-Doltcini. "Ils donnent la possibilité d'enchainer les trois sports même en étant Espoir. Ils roulent aussi de belles courses comme le Tour Alsace, le Tour de Wallonie ou le Tour de Namur. J'aimerais à terme devenir une version moderne de Mathieu Van der Poel".