La Polynormande : Les réactions
Franck Bonnamour (B&B Hotels-KTM) a remporté, ce dimanche, la 42e édition de la Polynormande (1.1), treizième manche de la Coupe de France FDJ. Après 168,9 kilomètres, entre Avranches et Saint-Martin-de-Landelles (Manche), il a devancé Lorenzo Rota (Intermarché-Wanty-Gorbert Matériaux) et Anthony Turgis (Total Energies) au terme d'une échappée (voir classement). Aller à la réaction de : « Ce n’était pas un parcours à ma convenance. On aurait aussi pu se faire reprendre et j’aurais terminé au milieu du peloton. C’est déjà bien d’arriver pour la victoire. Je tablais sur un final un peu plus pimenté avec des coureurs qui attaquent mais finalement, on s’est beaucoup regardés dans le final et ça a été un sprint pur entre nous. Ce n’est pas l’exercice dans lequel je suis le meilleur. Malgré tout, j’ai été vraiment acteur de cette course et je suis content de ma condition. Ça fait aussi des points UCI pour l’équipe, c’est important. Je suis content de cette journée. « On a vraiment tous bien roulé. Le groupe était top, on voulait tous aller au bout. Mais comme on le sait, après une telle course, aussi dure, le sprint n’est plus une science exacte. C’était juste à l’énergie mais je n’avais plus de giclette. « On ne sait jamais si une échappée peut aller au bout. C’est toujours compliqué mais il y avait un beau groupe devant alors on pouvait espérer. Avant le départ, on n'avait pas prédéfini de rôle particulier pour chacun dans l’équipe, même si certains coureurs étaient plus protégés que d’autres. Ce type de course est difficile à lire en avance. S’il y avait une arrivée groupée, je devais être celui qui allait sprinter mais j’avais vraiment de bonnes jambes alors j’y suis allé. Mais il m’en a manqué dans le final. Je ne sais pas trop ce qu’il s’est passé car jusque-là, j’étais vraiment bien. Puis j’ai explosé.
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Je n’essayais même pas vraiment de sortir lorsque j'accélérais dans les difficultés. Le peloton étant à 30 secondes, si j’étais parti seul à trois tours de l’arrivée, ça aurait été impossible de résister. Il fallait jouer sur des œufs et essayer de garder du monde pour rouler. J’essayais donc de monter sur un gros tempo, mais sans attaquer pour autant.
Cette course est très mouvementée et souvent, l’échappée va au bout. En plus, avec la pluie… Je savais que c’était une bonne option. Je n’ai pas vraiment de regrets. »
J’avais pris le parti de faire la course à l’avant car en ce moment, je n’ai pas les résultats escomptés au sprint. On savait qu’aujourd’hui (dimanche), sur le Polynormande, ça allait être une course très dure à contrôler. Je n’ai pas compté mes efforts dès le début de course. Ça m'a manqué sur la fin mais j’espère que ce sera tout de même de bon augure pour la suite. J’ai souffert au Tour de l’Ain à la suite d’une chute à l’entraînement, durant la dernière journée d’un stage en montagne. Cette chute m'avait bloqué le dos.
Ce n’était pas simple ces derniers temps. Hier (samedi), mon osthéo s’est bien occupé de moi et ça allait mieux ici sur la Poly, même si j’ai encore souffert. J’espère que tous les efforts faits en juillet vont payer au mois d’août, et que ça ira mieux au Tour du Limousin. »
C’était ma première course depuis le Tour. Il y a peut-être encore de la fatigue. Peut-être aussi que la pluie a joué un rôle. À chaque fois qu’il pleut, j’ai des baisses de jambes comme celle-ci, mais je ne sais pas trop comment expliquer ce qu’il s’est passé en fin de course… ».