Philippe Wagner Cycling lorgne sur tous les points

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo
En retard au classement de la Coupe de France N1, l’enjeu des 3 Jours de Cherbourg, dernière manche du challenge de régularité, est plutôt limité pour Philippe Wagner Cycling. Classés 18e avec 34 points, Denis Leproux et ses hommes n’ont pourtant pas prévu de faire du tourisme dans la Manche. "On arrive motivés, on va essayer de faire le mieux possible pour remonter, c'est le but". Même si tout cela est anecdotique, les hommes au maillot vert comptent bien respecter la Coupe de France. "C'est quand même la Coupe de France N1, c'est toujours important de ne pas être trop mal placé. Si on peut grappiller des places, on ne va pas se gêner. Il faut aussi marquer des points FFC. Donc si on marque des points pour la Coupe de France, on marque des points à côté, c’est bénéfique partout. Donc on se doit d'être motivés et faire du mieux".
Finalement, ces points FFC en vue du maintien en N1 sont peut-être le vrai enjeu de ce week-end pour une grande majorité des clubs de l’élite nationale. "Pour certains les points FFC sont plus importants, nous les premiers. La Coupe de France ne donne rien pour une montée ou une descente, alors que les points FFC oui, donc ça prime", note Denis Leproux. Et la motivation de l’ancien directeur sportif de Laval Cyclisme 53 se voit aussi dans sa sélection, avec six coureurs capables de jouer à l’avant. "On fait la sélection par rapport aux coureurs qu'on peut aligner (les coureurs recrutés pendant la saison ne peuvent pas être au départ, NDLR), on a une équipe correcte, sur le papier on tient la route, mais il faut voir l'état de forme de chacun. C'est une manche de Coupe de France avec toutes les grosses équipes, tout le monde est motivé".
« C’EST L’OPPORTUNITÉ QUI A FAIT QUE »
La première étape des 3 Jours de Cherbourg s’annonce explosive. En tout cas, les coureurs de Philippe Wagner Cycling ont bien l’intention de remuer le peloton. "On va attaquer ça comme une course d'un jour. On ne protège personne, on fera le point vendredi soir. Et si on peut placer des gars pour marquer des points… Un week-end réussi sera de ne pas repartir bredouille". Le parcours se prête en tout cas à du mouvement. "Ce sont trois étapes pas faciles, c’est toujours vallonné, le vent peut jouer un peu. On va prendre ça comme trois courses d'un jour sauf si on a un gars bien placé après la première étape. C'est souvent plus les jambes qui causent que le reste. Nous on devra courir intelligemment, sauter dans les coups".
À titre personnel, Denis Leproux est encore un peu nouveau dans son équipe, après avoir disputé la première moitié de saison dans la voiture lavalloise. "Ce n’est jamais évident d'arriver dans un groupe déjà lancé. Je n’ai pas fait de recrutement. Mais il n’y a pas de souci. On est en train de préparer l'année prochaine, on est sur deux fronts. Staff, coureurs… on cadre tout pour être une super N1 l'année prochaine et passer pro l'année suivante". Ce projet d’équipe professionnelle a motivé son choix de changement. "C'était une opportunité. On devait passer Conti l'année prochaine mais il y avait trop de choses à faire, on avait du mal à être prêt. C’est une équipe récente, c'était prématuré. Mais ce projet long terme m’a plu". L’histoire est donc toute tracée. "J'étais à mi temps à Laval, ici je suis à plein temps. Mais j'étais très bien quand même, je suis parti en bons termes. C'est l'opportunité qui a fait que".