Dany Maffeïs : « Enfin récompensé »

Crédit photo Noémie Morizet

Crédit photo Noémie Morizet

Dany Maffeïs a mis fin à plus de trois ans de disette. Le sociétaire de Paris Cycliste Olympique s’est imposé ce dimanche lors de l’avant-dernière manche du Challenge Boischaut-Marche au Prix des Vendanges à Maisonnais (voir classement). “Je suis content. Les deux saisons passées ont été un peu compliquées. Cette année, je suis tombé malade vers fin mars-début avril. Ça m’a arrêté pendant deux mois. J’ai commencé à retrouver un niveau acceptable fin juin-début juillet. Depuis début août, je ne sors pas des 20. Je tournais autour. La semaine dernière, j’étais pas mal à Paris-Connerré ainsi que la semaine précédente sur une autre manche du Boischaut (le Grand Prix du Centre de la France, NDLR). Je suis enfin récompensé, ça faisait trois ans que je n’avais pas gagné. Je finis la saison sur une bonne note. C’est bien pour tout le monde dans l’équipe“, avoue-t-il à DirectVelo.

Après environ 1H15 de course, un groupe d’une vingtaine de concurrents est sorti où figurait le Francilien de 29 ans. “Le départ a été rapide. On pensait que ça sortirait plus tôt comme souvent sur les courses du Boischaut. Le circuit n’était pas trop exigeant hormis une belle bosse à six bornes de la ligne. On pensait que ça allait faire la guerre ici. Il n’y avait pas une super entente et au final, ça s’est joué dans la dernière ascension“. Il est sorti avec quatre autres coureurs, Sten Van Gucht (Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme), Antoine Roussel (VC Vaulx-en-Velin), Eliott Pierre (AC Bisontine) et Robin Meyer (Philippe Wagner Cycling).

SPECTATEUR AU MONDIAL SUR PISTE

Parmi ce quinté, le citoyen d’Argenteuil (Val-d’Oise) était en confiance. “Il y avait un long faux plat qui était encore plus dur que la bosse. Si je basculais avec eux en n'étant pas trop entamé, logiquement ça devait le faire. Je vais quand même plus vite que l’ensemble du groupe hormis Van Gucht qui était très rapide sur ses derniers sprints. Quand il a démarré aux 250 mètres, je me suis dit que c’était mort pour lui. J’étais dans la roue et je voyais que je pouvais aller beaucoup plus vite. Ces trois-quatre dernières semaines à l’entraînement, j’ai fait quelques sprints. Je rebattais tous mes records de watts depuis le début de l’année“.

Il s’agissait de la dernière course de l’année pour Dany Maffeïs. “Je serais bien allé à la dernière du Boischaut (le Grand Prix des Foires d’Orval dimanche prochain, NDLR) mais il y a le Championnat du Monde sur piste à côté de la maison à Saint-Quentin-en-Yvelines. Je suis à 40 minutes en moto. J’irai encourager nos Français sur les belles épreuves que sont l’Américaine, l’élimination et le keirin. Je vais profiter de la coupure“. Avant d’entamer une quatrième saison de suite au Paris Cycliste Olympique pour celui qui fêtera ses 30 ans en décembre. “La proximité est primordiale. J’ai tout ce qu’il faut au PCO. J’ai plus un rôle de capitaine de route. Je suis vraiment là pour filer un coup de main aux plus jeunes et aux moins jeunes. Je donne mon avis extérieur à cette équipe relativement récente par rapport à ce que j’ai pu voir dans les autres structures où j’ai évolué. Je fais l’intermédiaire entre les coureurs et le staff“, conclut l’ancien pensionnaire de l’Armée de Terre, du CC Nogent-sur-Oise ou encore du CC Villeneuve-Saint-Germain.

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