Nicolas Giulia (VC Rouen 76) a participé avec l’équipe de France de poursuite aux deux premières manches de la Coupe du Monde sur piste, où les tricolores se sont classés 8e et 7e. Le coureur âgé de 21 ans fait son bilan pour www.directvelo.com.

DU MAL A EVACUER LE STRESS

« Ces deux premières manches de Coupe du monde ont été pour moi une formidable expérience... La première Coupe du monde à Melbourne a été pour moi assez stressante, et j'ai eu un peu de mal à évacuer ce stress. C'est vrai que ceci est une première pour moi. J'ai connu cela en junior mais là c'est vraiment autre chose. Le niveau élite international est vraiment très impressionnant et lorsque l'on voit les meilleures nations comme les Australiens, les Néo-Zélandais ou encore les Anglais, on se dit que nous les Français nous avons encore beaucoup de travail. Mais cela est quand même troublant car nous travaillons beaucoup nous faisons beaucoup de stage pour être au point et vraiment je me demande ce qu'ils font de plus que nous. Il est vrai que par rapport à nous, dans ces pays, les pistards sont comme des professionnels et sont toute l'année ensemble, ils ne sont pas comme nous étudiants ou salariés.

SE QUALIFIER POUR LES JEUX DE LONDRES

Je pense que ces deux premières manches de Coupe du monde m'ont permis de voir les choses sur lesquelles il va falloir que je travaille pour la suite. Hervé Dagorne me sélectionne pour la 3e manche à Pékin, espérons que nous réaliserons la performance que nous voulons faire depuis les Championnats d'Europe élite à Pruskaw (Pologne). Nous avons une équipe jeune mais je pense prometteuse. Pour l'instant l'objectif est de qualifier l'équipe pour les Jeux Olympiques et de faire les meilleures performances possibles. A Melbourne et à Cali, de nombreuses fautes techniques et tactiques nous ont fait perdre quelques dixièmes, qui auraient pu nous envoyer en finale. A Pékin nous partirons avec une envie et une motivation débordante de faire un bon résultat.

«  JE PENSE QUE JE SUIS EN PROGRESSION »

En ce qui concerne ma forme actuelle, je pense que je suis en progression et j’essaie de faire ma place dans l'équipe. Ce qui n'est pas facile car je l'ai intégré en "cours" de route. Julien Duval, Julien Morice, Jonathan Mouchel, Benoit Daeninck et Vivien Brisse sont des coureurs talentueux et ont un peu plus d'expérience que moi au niveau international. Après notre médaille de bronze au championnat d'Europe espoir à Saint-Petersburg, je me suis dit: "les podiums sont à notre portée". En Coupe du monde, c'est vraiment autre chose et la moindre erreur est fatale. Pour conclure, personnellement, je pense que ces deux manches de la Coupe du monde m’ont fait beaucoup apprendre et me serviront pour les prochaines compétitions. Le stage à Palma avant de partir à Pékin va nous permettre de régler ces détails et qui je l'espère va nous permettre de réaliser une bonne performance. »

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Nicolas Giulia essaie de faire sa place /
Crédit Photo : Etienne Garnier - www.velofotopro.com