Paul Penhoët devra encore patienter pour retrouver les joies de la victoire. Sevré de succès depuis une étape du Tour Poitou-Charentes à l’été 2023, le sprinteur de la Groupama-FDJ n’en est pas passé loin ce vendredi mais il est tombé sur un Stian Edvardsen-Fredheim malin et puissant dans le dernier kilomètre de la Route Adélie de Vitré (voir classement).

“Dans le dernier virage, j’étais 3e et (Bryan) Coquard a laissé un petit écart qu’il n’a pas réussi à boucher. Il a pris un virage un peu trop vite, sa roue arrière a chassé, j’ai dû mettre un petit coup de frein. Ensuite, il était impossible de reboucher ce trou”, regrette-t-il. “C’est vraiment frustrant car on était là toute la journée, bien représentés, et j’aurais aimé récompenser l’équipe d’une victoire”. Avec deux succès depuis le début de la saison - seules EF Education-Easy Post (2), PicNic PostNL (2) et Intermarché-Wanty (0) ne font pas mieux en première division mondiale, la WorldTeam tricolore espérait ajouter une ligne de plus au palmarès 2025. “Les dernières semaines n’étaient pas forcément faciles pour l’équipe mais cette fois, on a montré qu’on pouvait être là quand tout le monde est motivé. C’est le plus important. Même s’il n’y a pas la victoire, ça reste un point positif”.

Depuis qu’il a retrouvé des automatismes et de la confiance lors de Tirreno-Adriatico (lire ici), l’athlète de 23 ans se sent capable de gagner, mais il lui en manque encore un petit peu. “J’espère lever les bras très prochainement, sur les courses qui arrivent, car ça me manque beaucoup. Je sens que j’ai la bonne forme depuis Tirreno. C’est une course qui m’a fait passer un cap, comme Gand-Wevelgem. Mais maintenant, il faut gagner”, admet auprès de DirectVelo celui qui disputera le Tour de France ou le Tour d’Espagne en seconde partie de saison. “J’aimerais découvrir le Tour. Dans tous les cas, ce sera l’un des deux”. En attendant l’été, il compte bien lever les bras au printemps. Et le plus vite sera le mieux.