Léo Bisiaux fait honneur à son maillot étoilé

Crédit photo Freddy GUÉRIN / DirectVelo

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Il était celui vers qui tous les yeux étaient rivés au départ et Léo Bisiaux a répondu présent. Le garçon a fait honneur à son beau maillot de Champion d’Europe Juniors de cyclo-cross. Pour sa première sortie depuis son sacre Continental à Namur (Belgique), l’Auvergnat a parfaitement assumé son nouveau statut en disposant de tous ses rivaux lors de la première des deux manches de Coupe de France du week-end, à Camors dans le Morbihan (voir classement). “Pour ma première avec le maillot, franchement, c’est cool ! Je suis vraiment content”, se réjouit-il à chaud auprès de DirectVelo.

En arrivant en Bretagne, il ne savait pas véritablement dans quel état de forme il allait être. “La semaine qui a suivi Namur, je n’ai pas touché au vélo. Je ne m’attendais pas vraiment à être bien ce week-end mais finalement, j’avais plutôt de bonnes jambes”. Porter ce maillot étoilé devant le public tricolore est bien sûr une grande fierté pour Léo Bisiaux. “Forcément, j’avais envie de gagner avec le maillot. C’est toujours plaisant, surtout en Coupe de France. C’est important d’être là pour les organisateurs et pour le public qui peut voir ce beau maillot”.

Sur ce circuit qu’il a trouvé “pas facile mais pas hyper technique”, Léo Bisiaux était à son aise. “Franchement, ça me correspondait bien. C’était cool d’avoir une partie dans le sable, ça permet de travailler pour la prochaine manche de Coupe du Monde. J’ai essayé de faire un départ vraiment rapide. J’ai vite fait la différence. Quand j’ai vu que Paul (Seixas) revenait bien, je l’ai laissé rentrer puis je l’ai rattaqué sur les parties qui me correspondaient le mieux”. Sur la fin de course, il a pu gérer son effort et en profiter pour “bien travailler la technique”. En vue des prochaines échéances. “J’ai quelques lacunes là-dessus par rapport aux meilleurs coureurs mondiaux. Le bosser en course, ce n’est pas la même chose qu’à l’entraînement. Je peux profiter du regard de ceux qui me suivent, comme François (Trarieux, le sélectionneur national, NDLR) et qui savent mieux que moi comment faire”, sourit-il.

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