Luca De Vincenzi a bien débuté la saison. “C’était plutôt pas mal sur l’Essor Basque. J’ai fait une belle 4e place au Tour de Basse-Navarre. Je lance la bonne échappée en partant seul. Je me suis accroché ensuite dans Gamia et l’Iparlatze, j’étais pas mal”, apprécie-t-il au micro de DirectVelo. Le coureur de 22 ans a commencé l’exercice 2023 avec davantage de kilomètres que les autres années. “J’ai fait plus de stages, avec l’équipe et aussi en individuel. Il faut se montrer, on compte sur moi. L’équipe a une nouvelle identité, avec Legend Wheels. On doit montrer qu’on est là”.

L’ancien sociétaire de Paul Vélo 64 avait l’embarras du choix après une très bonne saison 2022. En contact avec les N1 de Nouvelle-Aquitaine et surtout l’AVC Aix-en-Provence, le Lot-et-Garonnais s’est finalement tourné vers l’OCF Team Legend Wheels. “J’avais un petit penchant pour Aix car c’est une très belle équipe. Mais niveau distance, c’était un peu compliqué. Romain (Campistrous) m’a ensuite appelé. Le siège de l’Occitane est à 1h15 de chez moi, c’est pratique pour aller sur les courses”.

BORDEAUX-SAINTES COMME OBJECTIF

Vainqueur l’an passé de la Ronde de la Côle et du Prix des fêtes de Sévignacq-Thèze, Luca De Vincenzi veut désormais lever les bras en Élite. “Il me manque cette victoire pour essayer de passer un petit cap”, estime le 2e du Grand Prix de la Tomate 2022. Sous ses nouvelles couleurs, il compte “essayer de [se] montrer le plus possible”. Son premier grand objectif sera en mars prochain avec Bordeaux-Saintes, support de la deuxième manche de la Coupe de France N1.

L’an dernier, il avait disputé l’épreuve alors réservée aux clubs de N3. “J’avais perdu mes coéquipiers après un bon travail. Cette année, j’ai envie d’y faire quelque chose”, annonce le cousin de Pierrick Fedrigo qui se définit comme un coureur “un peu passe-partout”. Il se donne une voire deux saisons pour voir ce qu’il peut espérer dans le vélo et un éventuel passage à l’étage supérieur. “Si ça peut marcher, pourquoi pas…. J’aide mon père dans son exploitation agricole mais il me laisse le temps de rouler”.