La Roue Tourangelle : Les réactions
Rory Townsend (Bolton Equities-Black Spoke Pro Cycling) a remporté au sprint, ce dimanche, la 21e édition de la Roue Tourangelle Centre-Val de Loire-Trophée Groupama Paris Val de Loire (1.1), cinquième manche de la Coupe de France FDJ, disputée entre Chambray-lès-Tours et Tours (Indre-et-Loire) sur une distance de 202 kilomètres (voir classement). Il a devancé Gerben Thijssen (Intermarché-Circus-Wanty) et Pierre Barbier (CIC U Nantes Atlantique). Aller à la réaction de : « Je suis vraiment content. Jusqu'ici, ma plus belle victoire était le Championnat d’Irlande l’an passé. Nous avons été à l’avant assez tôt, mais le vent n’a pas été aussi fort qu’attendu. Je savais que Gerben (Thijssen) était très rapide, de même qu’Arvid (De Kleijn). En arrivant dans le dernier virage, j’ai pris la bonne roue. Maikel Zijlaard (Tudor) a commencé à emmener. J’étais en parfaite position. Il a ouvert la porte et j’ai vite créé un écart. « La pluie ne me dérange pas, mais il faisait quand même froid. Le plan était d'attaquer là où j'ai accéléré. C’est dommage que personne ne m'ait accompagné. J'avais bien démarré à La Marseillaise et à Bessèges. Ça a été plus compliqué à partir de Paris-Nice, ma chute ne m'a pas aidé. J'espère que je vais retrouver les jambes et que ça va me faire du bien à la tête. Pour la suite, je suis prévu au Tour du Pays Basque et au Grand Prix Indurain ». « Je ne devais pas courir, j'ai remplacé (Thomas) Gachignard qui est malade, mais finalement je suis aussi souffrant... Donc je me suis dit, plutôt que de subir derrière et ne pas avoir le moral, je vais essayer d'aller devant. Ça faisait longtemps. C'était une bonne journée. « C'était le plan de prendre l'échappée. J’ai réussi à faire le jump pour rentrer dans la première petite bosse. Une fois que l'on était devant, on a bien géré. Le peloton est bien revenu deux-trois fois. Après, on a remis un coup de vis pour ne pas se faire reprendre.
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Dans l’équipe, Aaron Gate a aussi une bonne pointe de vitesse mais il a malheureusement chuté. Même si je suis irlandais, j’ai souffert de la pluie. Je suis descendu à la voiture à deux reprises pour prendre une veste. C’était mieux à la fin quand le soleil est apparu. J’adore courir en France. Maintenant, mes prochaines courses seront la Route Adélie, le Grand Prix de l’Escaut et la Flèche Brabançonne ».
C'est la deuxième fois que je m'échappe ici après l'année dernière. C'est spécifique comme course, ça tourne beaucoup, sur des petites routes. Il y avait plein de facteurs qui faisaient que c'était jouable d'aller à l'avant. L'année dernière, on était sept et on s'est fait reprendre à moins de dix bornes de l'arrivée. Là à cinq, puis quatre, on savait qu'on ne jouerait pas la gagne. On n'a pas eu le droit d'y croire. Je leur ai dit qu'on devait bien gérer sur 200 kilomètres, on n’a pas trop appuyé. Mais avec le premier coup de vis, c'est revenu à 50 secondes alors on a été obligé d'accélérer un peu. Il n'y avait de toute façon rien à faire, ce n'était pas possible.
Je me suis fait plaisir dans le final pour montrer que j'avais encore de quoi faire, me rassurer et passer un bon moment. C'est toujours agréable, j'aime bien ! ».
Quand Nicolas (Debeaumarché) est parti tout seul, je n'ai pas pu y aller, j'étais tétanisé par le froid. Il n'a pas fait chaud sur le vélo. C'était un peu galère. J'avais les jambes toutes dures. Je me suis accroché jusqu'à la fin. C'est une bonne journée. J'ai eu pas de mal de problèmes et de chutes ces derniers temps. C'était compliqué. Ça fait du bien d’être devant, de se faire plaisir et de se montrer un petit peu ».