Le doublé de Louis Pijourlet

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Gagner deux jours de suite, Louis Pijourlet a beau fouiller dans sa mémoire, il ne se souvient pas d'y être déjà arrivé. C'est donc chose faite depuis le week-end du 23 avril. Le sociétaire du Team Bricquebec Cotentin s'est imposé le samedi à Héauville à l'arrivée de l'A2H Classic puis le dimanche à Octeville sur la ligne du Grand Prix Michel Lair. Les deux fois, le recordman de France de l'Heure (51,044 km) s'est imposé en solitaire.

LE COUP TACTIQUE D'ADRIEN GAREL

À l'A2H Classic, le Team Bricquebec Cotentin a joué de sa supériorité numérique.  la mi-course, ça s'est cassé en deux. On s'est retrouvé à six-sept devant, avec Corentin (Ermenault) et Guillaume Adam mais ça hésitait à rouler avec nous. Alors Corentin a laissé la cassure et je suis parti en facteur à trois tours de l'arrivée", raconte le vainqueur à DirectVelo.

Le Grand Prix Michel Lair a vu un match Bricquebec-Torigni arbitré par Moyon Percy. Louis Pijourlet est monté dans le bon wagon avec un petit temps de retard. Mais là encore, "on a mis du temps à créer une bonne entente et ça a commencé à réattaquer dans les 40 derniers kilomètres. Nous avons envoyé Antoine Olard devant mais Benjamin Bramoullé (Moyon Percy Manche Normandie) nous a fait très mal. Il est revenu sur Antoine et on s'est accroché pour revenir avec Maxime Renault qui était notre carte en cas d'arrivée au sprint. Mais Bramoullé nous contre et je suis le seul à rester avec lui". Mais là encore la course d'équipe et le sens de la course d'Adrien Garel vont faire tomber la pièce du bon côté. "Adrien était juste derrière nous mais il a bien joué de ne pas rentrer, il mettait la pression sur Bramoullé qui ne savait pas quoi faire". L'Espoir de Moyon Percy Manche Normandie arrête de rouler. "J'ai préféré l'attaquer pour ne pas arriver avec lui". Et c'est parti pour un solo de 15 bornes.

« JE SUIS TOUJOURS BON DANS CES COURSES OÙ IL FAUT SE LEVER LE CUL »

Les deux épreuves Toutes catégories sont parties vites et cette façon de courir plait à l'ancien Champion de France de la course aux points. "Je suis toujours bon avec un peloton réduit où il faut se lever le cul pour ne pas passer à la trappe", admet-il. Dans les deux courses, il a fait l'effort seul pour rentrer sur les échappées sorties dès le début de l'épreuve.

Louis Pijourlet n'a pas gagné le week-end du 1er mai car il n'a pas couru. Il n'a pas fait le pont pour autant puisqu'il en a profité pour préparer la deuxième manche de la Coupe de France N2 qui débute ce vendredi. Il est allé reconnaître le contre-la-montre des Boucles de la Charente-Maritime à la Genetouze. "Avec les trois étapes, il y a beaucoup de points à distribuer pour la Coupe de France. Pour le contre-la-montre, il y aura un match entre deux OVNI, Antoine (Devanne) et Corentin (Ermenault) mais avant le chrono, il y a deux belles étapes".

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