La fête à la maison. Gari Lagnet a remporté ce dimanche le Circuit de l’Essor, deuxième manche de l’Essor Basque, tout près du domicile de ses parents. “Je suis né à Bayonne, j’habite à 10 kilomètres d’ici mais pour faire une carrière pro ou semi-pro dans la région c’est difficile donc ça fait quatre ans que je suis parti d’ici, rappelle-t-il à DirectVelo. Mais chaque année, c’est important pour moi de revenir et en plus de gagner sur la seule course Élite dans la région, c’est vraiment important. C’est une course importante du calendrier à mes yeux”.

Ce dimanche, au départ de Souraïde, le Basque était un “peu revanchard”, comme une partie du peloton piégé la veille par les quatre échappés. “Ça a roulé vraiment vite d'entrée. En début de course, j’essayais de ne pas trop en faire car je ne voulais pas gâcher des forces. Mais à un moment une vingtaine de coureurs sont sortis et j’ai fait le jump avec Tom Mainguenaud”.

UNE CHUTE APRÈS LA LIGNE

Dans le final, le peloton est revenu aux trousses des échappés. “Dans une bosse, Tom a attaqué, je suis allé avec lui mais j’ai vu qu’on n'était que trois donc on a attendu deux gars dont un de Vendée U (Nicola Marcerou), ça évitait de voir son équipe rouler derrière. On s’est fait mal jusqu’en haut de la bosse et avec trente secondes d’avance j’ai su qu’on allait se jouer la victoire”. Avant le sprint, Gari Lagnet a choisi de prendre la roue de Tom Mainguenaud. “Il était très fort mais j’avais vraiment envie de gagner à la maison”. Il s’impose d’un rien devant son ancien coéquipier de l’Océane Top 16 et de Sojasun espoir-ACNC (voir classement). “En passant la ligne, j’ai tout de suite compris que j’avais remporté la course et la photo l'a confirmé. Je suis vraiment content de gagner la course et en plus faire un et deux avec mon meilleur pote, c’est génial”, apprécie le coureur tombé… quelques mètres après la ligne “tellement on arrivait vite”, rigole-t-il.

Gari Lagnet dispute sa deuxième saison au SCO Dijon, la première a été réussie. En témoigne sa 21e place au Challenge DirectVelo. “Cette année, j’ai l’objectif de faire aussi bien que la saison passée. Je pensais être moins prêt cet hiver, avoir moins travaillé durant les mois de novembre et décembre. J’étais un peu en stress quand je voyais les autres coureurs en stage en décembre mais dans l’équipe on m’a rassuré”. Le coureur de 25 ans a fait un gros mois de janvier et a déjà bien assimilé le travail effectué. “Je suis content. Je disais à ma copine hier soir « si ça se trouve, je ne gagnerai pas cette année ». Bon, au final, c’est fait”.